Finies les réservations ; place à la phase de commercialisation, dans une vingtaine de pays dont la France, du pack Oculus Go pour Entreprises.
Cette « offre groupée » associe au casque VR autonome une garantie étendue, une assistance dédiée et une licence d’exploitation spécifique.
Elle comprend aussi des accessoires non fournis avec la version « classique » du produit, vendue en Europe depuis le 26 juin (en France, on la trouve chez Amazon et Fnac Darty). En l’occurrence, un adaptateur secteur et deux protections faciales.
L’Oculus Go 32 Go n’est pas concerné par ce pack Entreprises. Seule l’est la version à 64 Go de stockage. À environ 310 euros TTC, le supplément est de l’ordre de 15 % par rapport au prix public.
Facebook, qui possède Oculus, avait officialisé cette offensive dans le BtoB en octobre 2017. Une première brique avait été posée avec l’annonce d’un autre pack Entreprises, autour d’un autre casque : le Rift.
À plus de 800 euros, il n’évolue pas dans la même gamme de prix que le Go. Il présente cependant davantage de fonctionnalités. Entre autres, un écran AMOLED (LCD sur le Go) et 6 degrés de liberté (3 sur le Go, ce qui permet de prendre en compte la rotation de la tête, mais pas ses déplacements dans l’espace).
L’Oculus a l’avantage d’exploiter des contrôleurs sans fil et de ne pas requérir de PC*. Sa meilleure dissipation thermique lui permet par ailleurs une gestion plus fine des cycles CPU. Il dispose en outre d’un mode d’affichage 72 Hz et d’une technologie d’économie de GPU par diminution de la résolution aux extrémités du champ de vision.
Si les caractéristiques techniques sont gravées dans le marbre, reste un point d’interrogation sur le volet logiciel. Un site spécialisé a notamment fait remarquer le manque de fonctionnalités d’administration et de sécurisation de l’Oculus Go.
* L’Oculus Rift exige au minimum un processeur Intel Core i3-6100 ou AMD FX4350, 8 Go de RAM et une carte graphique Nvidia GTX 1050 Ti ou Radeon RX 470 (4 Go dans les deux cas).
Crédit photos : Oculus
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