La deuxième génération du Fairphone est sur les rails.
Les réservations débuteront au cours de l’été pour ce smartphone porté par l’entreprise du même nom, qui s’est donné l’objectif de créer une chaîne logistique de fabrication et de commercialisation d’appareils électroniques plus équitables.
Lancé en 2010 comme une campagne destinée à faire prendre conscience de l’utilisation, dans l’électronique grand public, de minéraux issus des zones de conflit, Fairphone s’était enregistré comme société trois ans plus tard, pour lancer son premier produit.
Au fil du temps, la stratégie s’est orientée sur quatre axes clés : l’exploitation minière, la conception, la fabrication et le cycle de vie, avec la promesse d’un « impact positif » à travers toute cette chaîne de valeur.
D’après Fairphone, il s’agit surtout de « construire de nouvelles relations entre les consommateurs et leurs produits », en faisant preuve de transparence sur l’origine des composants, ainsi que sur la manière dont ils sont collectés et transformés.
Au premier échelon, l’industrie minière. Entre l’or pour les circuits électroniques, l’étain pour les soudures, le tungstène pour le vibreur ou encore le tantale pour réduire la taille des condensateurs, un smartphone contient plusieurs dizaines de minéraux… souvent récoltés dans des conditions dangereuses et finançant parfois des activités nuisibles.
Fairphone explore justement des schémas d’extraction alternatifs dans des zones de tensions comme la République démocratique du Congo.
Cette démarche trouve un prolongement au sein des usines chargées d’assurer la transformation des matières premières, à travers des opérations de financement pour des ateliers, des loisirs et des idées proposées par le personnel en interne. Ainsi un deuxième fonds de prévoyance contrôlé par les travailleurs a-t-il été mis en place avec un partenaire de production en Chine.
En matière de cycle de vie, Fairphone encourage ses clients à réparer leur appareil plutôt que de le jeter. Des tutoriels sont d’ailleurs mis à disposition, assortis d’une boutique de pièces détachées. Quant au smartphone, il est dit « optimisé » pour un accès simplifié aux éléments les plus sujets à casse (écran, caméra, haut-parleurs).
Dans ce même esprit, Fairphone accompagne des programmes de recyclage des déchets électroniques, par exemple au Ghana. L’organisation a plus globalement la mainmise sur la conception du téléphone, ce qui lui offre une meilleure vision de la chaîne logistique.
Cette recette – qui a permis de vendre 60 000 exemplaires du Fairphone – est reconduite avec la deuxième version du produit, pour l’heure au stade du prototype et dont les premières images officielles viennent d’être publiées.
Prix annoncé : 525 euros TTC pour un 5 pouces (Full HD) sous Android 5.1 avec puce Snapdragon 801, 2 Go de RAM, connectivité 4G, capteur d’images de 8 mégapixels, 32 Go de stockage (hors carte microSD), double SIM, Wi-Fi 802.11ac et batterie amovible de 2420 mAh (confer fiche technique).
Pour aider au financement de la production, le paiement s’effectuera à la commande, la livraison étant prévue pour l’automne, avec une disponibilité ensuite restreinte à l’Europe dans un premier temps.
Crédit photo : Fairphone
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