Les moteurs de recherche n’en finissent plus de faire autre chose que de la recherche… Après Veosearch, le moteur de recherche qui reverse la moitié de ses revenus à des associations humanitaires, voici Ecocho.com, le moteur de recherche qui lutte contre le réchauffement climatique !
Le service en ligne, d’origine australienne qui vient d’Australie, a été créé en 2006. Il débarque maintenant en Europe. Le fondateur d’Ecocho.com, Tim Macdonalds, un ancien journaliste et concepteur de sites Web, a passé un accord avec Yahoo et Google : lorsqu’un internaute fait une recherche sur Ecocho, celle-ci peut être confiée soit à Yahoo, soit à Google. En échange de cet apport d’affaires, Yahoo et Google reversent une partie de leurs revenus publicitaires à Ecocho (que l’on pourrait traduire par « ultra écolo », le son cho signifiant très, extrêmement, en Japonais).
« Notre objectif est de consacrer 70% de cet argent à la lutte contre l’effet de serre, affirme Tim Macdonald, interrogé en Australie par téléphone. Nous n’en garderons que 30% pour nos frais de gestion, en particulier pour la communication, pour faire connaître notre projet ». Pour l’instant, l’argent donné ira, via deux intermédiaires (Global Carbon Exchange et l’Etat du New South Wales – là où se trouve Sydney) à des pépinière d’arbres en Australie.
« D’après les scientifiques les plus prudents, deux arbres adultes avalent une tonne de C02 par an, poursuit Tim Macdonald. Or, d’après nos estimations, toutes les 1000 recherches démarrées sur notre site, nous devrions pouvoir subventionner jusqu’à deux arbres via Yahoo et un arbre via Google. »
Autrement dit, les amoureux de la nature ont plutôt intérêt à favoriser Yahoo!.
A moyen terme, des arbres seront subventionnés un peu partout dans le monde. Et à plus long terme, Tim Macdonald espère pouvoir financer la recherche dans les technologies vertes. « Comme, par exemple, les énergies renouvelables », explique-t-il.
Société « carbon neutral »
Le cabinet KPMG a été choisi pour vérifier que l’argent redistribué par Ecocho soit effectivement investi dans la lutte contre le réchauffement climatique.
Pour l’instant, les résultats du site dépasseraient les espoirs de ses fondateurs. « Nous avons quatre fois plus de visiteurs que prévu, ce qui provoque parfois des engorgements, affirme Tim Macdonald. Hier soir, [c’était le mercredi 16 avril, ndlr], nous avons 75 000 visiteurs du monde entier. »
L’entreprise, qui a coûté moins de 100 000 dollars australiens à créer, ne manque surtout d’annoncer aux médias français qu’elle emploie trois Français dans son équipe technique. Elle affirme être « carbon neutral », c’est-a-dire que son activité n’émet pas de C02 ou que ses éventuelles émissions sont compensées.
Mais ce n’est pas le cas de ses deux sous-traitants, Yahoo! et Google, dont les centres de calculs sont des monstres particulièrement énergivores !
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