L’ancien DSI de RueDuCommerce lance sa start-up dédiée à l’optimisation et l’automatisation de la performance Web : Fasterize.
Précisément, Stéphane Rios parle plutôt de « Front-end optimization » (FEO) ou « d’accélérateur de sites Web ».
Ici, il s’agit d’optimiser le code des sites Web et de jouer sur la bande passante pour afficher le contenu plus rapidement sur un navigateur.
« Cela représente un effort constant car les navigateurs évoluent et les règles aussi », précise Stéphane Rios. « Nous intervenons en bout de chaîne quel que soit le serveur Web. »
Pas question d’aller concurrencer la horde des réseaux spécialisés dans la diffusion de contenus (CDN pour content delivery network en anglais) à travers des réseaux de serveurs-caches éparpillés dans le monde (Akamai par exemple).
Pour créer Fasterize, Stéphane Rios s’est associé à Vincent Voyer, qui a déjà un bagage de consultant performance web en France via Zeroload.net.
Cible clientèle de prédilection : les sites marchands installés en France. « C’est la cible où nous aurons le plus d’impact. Là ou l’augmentation des performances est généralement négligée. »
Sachant que le modèle est réplicable dans tous pays en Europe. Ce sera certainement la deuxième étape du développement de la société : prospecter hors du marché français.
La solution Fasterize se résume en une solution hébergée. « Finalement, je n’ai pas monté de boîtier. C’était contraignant », déclare Stéphane Rios. « Avec le SaaS, le concept de boîte noire demeure mais on branche et on débranche quand on veut. »
Installation : un quart d’heure, peu importe la complexité du site assure l’entrepreneur. « On fait juste de la configuration DNS et CDN. » Pas de modification de l’infrastructure ou du code.
Pour aboutir à quels résultats ? « On gagne entre 30 et 50% en plus en temps de chargement de page, en diminution du nombre de requêtes, en diminution de la page Web. On travaille aussi sur le ‘startrender’, une mesure assez importante qui décrit le moment à partir duquel le navigateur affiche les premiers éléments. »
Ce serait donc une optimisation qui serait perceptible rapidement par les exploitants de sites marchands.
Un service bêta test privé a été mis en place.
La société ne préfère pas communiquer de tarifs publics. Tout dépend de la « topologie de clients ».
Le modèle de facturation de Fasterize repose sur le volume de pages vues.
« Nous n’envisageons pas de partenariat spécifique avec des CDN. Leur business model repose sur la bande passante. Nous ne sommes pas forcément leurs meilleurs amis », clame-t-il.
Stéphane Rios assure qu’il n’est pas pressé de lever des fonds. « Nous avons un modèle low cost mais en fournissant des prestations de qualité », précise-t-il.
La priorité est donnée à l’élaboration d’un premier bouquets de clients de référence.
En l’état actuel, la jeune pousse a reçu le soutien financier d’OSEO (agence publique dédiée aux entreprises innovantes) et la Ville de Paris d’un montant situé entre 120 000 et 130 000 euros.
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