Le FBI réfute tout espionnage des utilisateurs d’iPhone
Englué dans une affaire de piratage présumé qui lui vaut des soupçons d’espionnage à l’encontre des utilisateurs d’appareils Apple (iPhone, iPad, iPod), le FBI dément.
Le FBI impose un cinglant démenti aux soupçons d’espionnage qui pèsent à son encontre.
L’agence de police fédérale américaine est accusée de surveiller à outrance les possesseurs d’appareils Apple.
Un groupe de pirates se revendiquant de l’alliance AntiSec a mis le feu aux poudres, en revendiquant son intrusion dans l’ordinateur portable d’un certain Christopher K. Stangl, haut responsable de la branche new-yorkaise du FBI.
Couronnée de succès selon les assaillants, l’offensive remonte à mars dernier, avec comme vecteur d’infiltration une faille de sécurité dans l’environnement Java 7.
Sur le disque dur ciblé se trouvait un fichier des plus compromettant, qui regroupait en l’occurrence les informations confidentielles de plus de 12 millions de détenteurs de terminaux iOS (iPhone, iPad et iPod Touch).
Y figuraient, outre les numéros uniques d’identification des terminaux, des noms, adresses, numéros de téléphone et jetons de chiffrement dont Apple fait notamment usage pour adresser des notifications personnalisées à certains utilisateurs.
Partie du butin a fait l’objet d’une publication ce lundi sur PasteBin. Il s’agissait uniquement d’identifiants, dépareillés de leurs données personnelles attitrées, « pour d’évidentes raisons sécuritaires« , avaient ironiquement précisé les hackers.
Ces quelques morceaux choisis ont toutefois suffi à MacBidouille, qui a établi des correspondances, jusqu’à déterminer que plusieurs milliers d’utilisateurs français étaient dans la liste.
Mais le FBI n’a pas tardé à se débiner d’un tweet évocateur, suivi d’un communiqué sommaire dont les grandes lignes se veulent claires : « Rien ne prouve pour l’heure que l’ordinateur portable d’un de nos agents ait été piraté. »
L’un des chefs d’orchestre autoproclamés de ces cyber-attaques a immédiatement tempéré cette assurance de l’agence américaine.
Il a mentionné, dans un tweet, « 3 To de données récupérées sur l’ordinateur de l’agent K. Stangl« , et qui pourraient se révéler plus compromettantes encore.