Au festival d’Avignon, on parle de la Hapodi tous en rond
En marge du Festival d’Avignon, Pierre Lescure¸ chargé d’une mission visant à réviser la loi Hadopi, se serait exprimé à propos d’une riposte graduée « affinée ».
Quelques informations ont filtré sur la manière dont Pierre Lescure aborde le thème de la lutte antipiratage numérique.
En marge du Festival d’Avignon (7-28 juillet), Pierre Lescure a discuté de ce sujet avec des professionnels du monde de la culture.
L’ex-patron de Canal Plus est chargé d’une mission de concertation sur l’avenir de la Hadopi mais il pourrait se pencher plus globalement sur « la défense des droits des créateurs et un accès aux œuvres par Internet facilité et sécurisé ».
Dans la journée de lundi, une série de tweets diffusés par Pascal Rogard, Directeur général de la SACD (Société des auteurs compositeurs dramatiques), a donné quelques éclairages sur l’état d’esprit présumé de Pierre Lescure : « La suspension de l’accès Internet est un chiffon rouge mais la réponse graduée doit être affinée et maintenue. »
Autres éléments plus globaux : « L’offre légale doit être dopée », « La régulation doit être maintenue ».
Dans une contribution blog en date du 13 juillet, Pascal Rogard évoquait « la mise en œuvre d’un acte 2 de l’exception culturelle qui mérite d’être soulignée ».
Tout en poursuivant : « Même s’il semble que cette nouvelle politique de l’ exception culturelle ait pour objectifs de développer l’offre culture légale sur Internet et d’imposer à tous les acteurs de l’économie numérique une contribution au financement de la création artistique, nous n’en connaissons pas encore les contours exacts (…)C’est d’ailleurs la mission qui a été confiée à Pierre Lescure, d’y réfléchir en menant une large concertation avec les professionnels, à laquelle la SACD apportera toute sa contribution. »
La mission de Pierre Plescure est censée démarrer ce projet en septembre. Mais, selon PCInpact, il n’y aurait toujours pas de lettre de mission et la rapport serait attendu « au printemps 2013 ».
A l’heure des choix budgétaires pour le ministère de la Culture et de la Communication, Aurélie Filippetti considère que les 12 millions de crédits réclamés par la Hadopi pour couvrir son exploitation sur l’année 2013 « tombent mal ».
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