Voici quatre ans, Google endossait le costume d’un FAI en se lançant officiellement sur le chantier de la fibre aux États-Unis.
Avec l’objectif de s’imposer, à long terme, comme un opérateur d’envergure nationale, le groupe Internet a déployé son réseau optique de manière parcellaire. Les seules villes aujourd’hui couvertes – totalement ou partiellement – sont Kansas City, Provo (Utah) et Austin (Texas). Mais la liste pourrait bientôt s’allonger considérablement.
Le moteur de recherche a pris contact avec 34 municipalités situées dans les zones urbaines de San José (Californie), Atlanta (Géorgie), Nashville (Tennessee), Phoenix (Arizona), Portland (Oregon), Charlotte et Raleigh-Durham (Caroline du Nord), Salt Lake City (Utah) et San Antonio (Texas).
Dans un billet de blog, Milo Medin, vice-président de l’activité Google Access Services, détaille la teneur de ses négociations avec les autorités locales. Il est notamment question d’exploiter les infrastructures déjà installées, typiquement les canalisations et les lignes électriques, « pour minimiser les perturbations ».
L’un des principaux arguments de la multinationale reste les capacités de la fibre en termes de bande passante, avec des débits « jusqu’à 100 fois supérieurs » à ceux proposés sur paire de cuivre. Actuellement, Google propose 1 Gbit/s en réception et travaille sur une offre à 10 Gbit/s. Dans une logique génératrice de valeur pour les entreprises, aucune limite de consommation n’est imposée, la téléphonie passant néanmoins à la trappe.
Pour 70 dollars HT par mois (avec engagement d’un an), les clients bénéficient d’un accès Internet avec 1 To d’espace sur Google Drive. Pour y ajouter la télévision en haute définition et son bouquet indivisible de 200 chaînes, un décodeur-enregistreur avec 2 To d’espace et une tablette Nexus qui peut faire office de télécommande, il faut compter 120 dollars HT par mois, sur deux ans (soit 2880 dollars).
Dans un pays où, selon ses propres estimations, la vitesse moyenne d’accès Internet ne dépasse pas les 10 Mbit/s, Google maintient au catalogue un produit d’appel, en l’occurrence une offre « à 0 dollar » pour une connexion équivalente à l’ADSL. Avec la garantie d’une gratuité de service pour un minimum de 7 ans à compter de la date de souscription, le client doit néanmoins s’acquitter des frais de construction de la ligne, soit 30 dollars.
Parmi les 34 villes sélectionnées, celles qui auront approuvé le projet fibre et qui répondront aux critères techniques de déploiement seront annoncées fin 2014. En toile de fond, une concurrence féroce avec les fournisseurs d’accès, dont certains ont déjà réagi en ordre dispersé. C’est le cas d’AT&T, qui s’est récemment dit prêt à déployer la fibre à Austin, « à condition de recevoir le même traitement que Google » de la part des autorités.
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Crédit photo : asharkyu – Shutterstock.com
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