L’ultra-haut débit filaire va prendre du galon aux États-Unis, sous l’impulsion de Google.
Lors de la conférence Technology and Internet tenue à San Francisco par Goldman Sachs, la multinationale a annoncé travailler sur une offre fibre à 10 Gbit/s, contre 1 Gbit/s actuellement. Cette montée en débit permettra d’accéder toujours plus rapidement aux services en ligne, de façon quasi transparente, avec des performances comparables à celles des meilleurs disques flash. De quoi amortir les besoins en bande passante liés à l’explosion des usages vidéo et à l’arrivée de la 4K.
Directeur financier de Google, Patrick Pichette résume : « C’est là que le monde va. […] Cela pourrait arriver dans une décennie, mais pourquoi ne pas le rendre disponible dans un délai de trois ans ? […] Il n’y a pas de raison d’attendre. » Une telle promesse laisse rêveur, les meilleurs débits en France étant de 1 Gbit/s en réception et 200 Mbit/s en émission (chez Free et SFR).
Mais pour l’heure, la couverture aux États-Unis reste parcellaire : la fibre de Google n’est – totalement ou partiellement – déployée qu’à Kansas City, Austin (Texas) et Provo (Utah). Dans ce dernier cas, le groupe Internet s’appuie sur l’infrastructure du fournisseur local iProvo, racheté pour l’occasion.
Pour 70 dollars HT par mois (avec engagement d’un an), les clients bénéficient d’un accès Internet avec 1 To d’espace sur Google Drive. Pour y ajouter la télévision en haute définition et son bouquet indivisible de 200 chaînes, un décodeur-enregistreur avec 2 To d’espace et une tablette Nexus qui peut faire office de télécommande, il faut compter 120 dollars HT par mois, sur deux ans (soit 2880 dollars).
La fibre est aussi au coeur du Projet Link, conduit depuis plusieurs mois en Afrique. Dans la ville de Kampala (Ouganda), Google a mis en place un backbone IP auquel pourront s’interconnecter opérateurs mobiles et fournisseurs d’accès à Internet. Ce coeur de réseau est relié aux infrastructures cellulaires par des liens optiques eux-mêmes connectés à de la fibre sous-marine. Sa mise à disposition devrait multiplier par 100 – jusqu’à 2 Gbit/s – le débit maximal proposé aux trois millions d’habitants que compte la ville.
Google a officialisé ce projet peu après avoir annoncé rejoindre, aux côtés d’une trentaine de grandes entreprises IT, l’Alliance for Affordable Internet (A4AI), coalition qui s’est fixé l’objectif de développer une économie numérique globale en connectant l’ensemble de la population mondiale.
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Crédit illustration : Chernetskiy – Shutterstock.com
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