Fibre optique : « la course de fonds a démarré en France », selon l’ARCEP
Lors de la présentation du rapport annuel d’activité ARCEP, le déploiement de la fibre a occupé une place majeure dans le discours de son président Jean-Ludovic Silicani.
Montée en débit : les conclusions d’un groupe de travail ARCEP attendues cet été
La deuxième décision pour façonner le marché FTTH en France portera sur les zones moins denses, soit 80% des foyers et des entreprises en France.
Actuellement, les travaux de préparation se poursuivent mais des spécificités se dessinent comme le degré de mutualisation « optimal » des réseaux des opérateurs pour étendre le plus largement possible la fibre optique sur le territoire.
Source de tension avec l’Avicca, l’ARCEP travaille également sur le projet de décision relatif aux tarifs d’accès au génie civil de France Télécom.
Une consultation publique a débuté dans ce sens en mai.
Consciente de la difficulté d’étendre la fibre dans les zones d’habitation les plus reculées, l’ARCEP cherche des solutions alternatives en termes de « montée en débit ».
« Il existe en effet des possibilités pour mieux utiliser le potentiel de la boucle locale de cuivre existante », assure Jean-Ludovic Silicani.
Un groupe de travail, réunissant l’ARCEP, les opérateurs ainsi que les associations représentatives des collectivités territoriales, étudie les modalités pratiques.
Des premières conclusions seront rendues cet été mais l’UFC-Que Choisir vient d’intervenir dans le débat en faisant du bruit.
En juillet, France Telecom devrait publier son offre d’accès à la sous-boucle.
D’ici la fin de l’année, les opérateurs et les collectivités territoriales devraient disposer de tous « les outils nécessaires pour mener à bien leurs projets ».
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