Fibre optique : la ruée vers le très haut débit

(Ré-actualisation 31/08/11) Après la course au haut débit (ADSL, câble), la fibre optique et la promesse du « 100 Mbit/s pour tous » avec accès symétrique prend le relais.

En ce début du XXIème siècle, son déploiement constitue un enjeu majeur pour le développement de « l’économie numérique » et plus globalement pour la « Société de l’information » prônée par la Commission européenne.

Selon les données « monde » de l’Idate (octobre 2010), on recensera à l’horizon 2014 un parc de 306 millions de foyers bénéficiant du très haut débit (fibre optique ou câble).  Contre 40 millions évalués en 2009.

L’Asie continuera de dominer en la matière, avec plus de la moitié des accès contre « seulement » 18 % pour l’Europe occidentale.

Quid de la France ? L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) pose progressivement les fondements règlementaires qui sont désormais  presque parachevés.

En fait, la situation varie énormément en fonction des zones très denses (Paris + grosses métropoles), moyennement denses (60% de la population) et rurales.

On évoque fréquemment les risques d’une nouvelle fracture numérique.

Au dernier pointage de l’ARCEP (décembre 2010), on recensait plus d’un million de logements français sont éligibles à la fibre optique mais seulement 115 000 foyers connectés en fibre optique à domicile (FTTH).

On peut donc s’attendre à un décollage du très haut débit en France si plusieurs conditions sont réunies : extension de la couvertures, offres commerciales alléchantes, services et contenus très haut débit qui suivent…

Le gouvernement compte afficher 4 millions de foyers « fibrés » d’ici 2012. Et une population française entièrement fibrée à l’horizon 2025.

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