FIC 2010 : hausse du nombre de sites Internet incitant à la pédo-pornographie

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Selon la Commission européenne, on recense chaque jour 200 nouvelles images pédo-pornographiques sur le Web. Bruxelles veut instaurer des règles plus strictes contre ce fléau.

Alors que le quatrième Forum Internationale sur la Cyber-criminalité  (FIC 2010) ouvre ses portes demain à Lille, la Commission européenne pousse une nouvelle réglementation plus stricte pour sanctionner les personnes coupables d’abus sexuels sur des enfants.

Dans le collimateur, c’est le « grooming » (le fait d’entamer des discussions avec des enfants à des fins sexuelles) et le « tourisme sexuel » (des poursuites seront engagées même si les actes ont été commis hors du territoire de l’UE).

L’accès Internet est au coeur des débats pour la diffusion illicite de contenus pédo-pornographiques : téléchargements, simples visualisations en streaming ou l’exploitation d’enfants pour des poses à caractère sexuel devant des webcams).

Un phénomène inquiétant, selon la Commission européenne qui estime que le nombre de sites Internet incitant à la pédo-pornographie est en hausse. Chaque jour, on recense 200 nouvelles images à caractère pédopornographique sur le Web.

Bruxelles le reconnaît : il très difficile de supprimer à la source le contenu des sites Internet à caractère pédo-pornographique. Surtout si les serveurs sont situés en dehors de l’espace de l’UE.

Selon la nouvelle réglementation inspirée par la Commission européenne, « les États membres seront obligés de veiller à ce que l’accès à de tels sites puisse être bloqué ».

Libre aux États membres de choisir la procédure de filtrage. Ainsi, en France, un système de blocage des sites pédo-pornographiques est prévu dans le cadre du projet de loi LOPPSI 2.

« La réponse de l’UE ne saurait être ni trop claire ni trop ferme. Quelles que soient les actions qu’elle peut entreprendre contre ce fléau, l’UE doit agir et agira », a déclaré Cecilia Malmström, commissaire chargée des Affaires intérieures.

Le Parlement européen et le Conseil des ministres de l’UE vont prendre le relais pour contribuer à cette nouvelle règlementation.

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