L’Arcep autorise le déploiement de la technologie ReADSL2
Après six mois d’expérimentations, le Comité d’experts pour l’introduction de nouvelles techniques sur la boucle locale a confirmé à l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste (Arcep) son avis favorable à l’introduction, à titre définitif, du ReADSL2. Cette technique est autorisée pour accéder à la boucle locale, au niveau du répartiteur, pour des lignes présentant un affaiblissement maximum de 75 décibels (dB) à 300 kHz entre le répartiteur et l’abonné. En conséquence, l’Arcep autorise les opérateurs à mettre en oeuvre la technique Reach extended ADSL2 pour ce type de lignes. Pour les lignes d’abonnés présentant un affaiblissement supérieur à 75 dB, le Comité d’experts émettra un avis avant la fin de l’année.
3i squatte chez l’éditeur de SeLoger.com et ImmoStreet.com
Le fonds d’investissement britannique 3i investit 60 millions d’euros dans Poliris, qui édite des services immobiliers en ligne comme SeLoger.com ou ImmoStreet.com. Du coup, il acquiert une participation de 35% du capital du groupe français qui dispose d’un bouquet de services Internet tourné vers l’immobilier mais aussi la billeterie en ligne (BilletReduc.com). Après avoir lancé le service télématique SeLoger, l’ex-FTD a lancé sa déclinaison sur Internet. La société, dirigée par Denys Chalumeau, a acquis le service ImmoStreet.com en 2002.
Préjudice d’image : Free fait condamner France Télécom
Selon Les Echos, le tribunal de commerce de Paris a condamné France Télécom à verser à Free 6 millions d’euros de dommages et intérêts pour « préjudice matériel et d’image ». Le tribunal a décidé l’exécution provisoire du jugement. France Télécom a la possibilité de faire appel. Cette condamnation intervient après la diffusion d’une campagne de publicité de France Télécom qui citait les opérateurs alternatifs comme clients du réseau de l’opérateur alternatif (voir édition du 26 octobre 2004).
Piratage « tous produits culturels confondus » : une peine avec sursis requise contre un internaute
Le 25 novembre, le tribunal correctionnel de Saint-Quentin (Aisne) a requis six mois de prison avec sursis et une amende entre 2000 et 3000 euros pour téléchargement illégal. La contrefaçon porte sur 7400 fichiers de musique, 800 films et 300 jeux vidéos. La Société des producteurs de phonogrammes en France (SPPF) et la Société civile des producteurs de phonogrammes (SCPP), la Fédération nationale des distributeurs de films ainsi que le Syndicat de l’édition vidéo se sont constitués parties civiles dans ce procès.
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