Le 8 avril 2014, c’en sera terminé du support technique étendu de Windows XP : fini les mises à jour, la prise en charge des éditeurs de logiciels et des fabricants d’ordinateurs… mais aussi la diffusion de correctifs de sécurité.
Dans la 15e édition de son Security Intelligence Report (SIRv15) publiée fin octobre, Microsoft appelait les entreprises à se préparer à cette échéance.
L’enjeu est d’autant plus important que Windows XP a soufflé voici quelque semaines sa 12e bougie.
Ce système d’exploitation qui a marqué toute une génération d’utilisateurs a effectivement été conçu à la fin du XXe siècle, le rendant particulièrement vulnérable aux nouvelles menaces et techniques d’attaques sophistiquées des cybercriminels.
Il est aujourd’hui « six fois plus susceptible d’être réellement infecté par un malware que les autres OS Microsoft« , selon Bernard Ourghanlian*.
Le directeur technique de Microsoft France explique que Windows XP constituera une cible privilégiée pour les pirates ayant découvert des failles dont certaines resteront probablement actives après la diffusion des dernières mises à jour.
Ces vulnérabilités pourraient alors se monnayer à prix d’or aux plus offrants. Au marché noir, le prix varie de 5000 à 150 000 dollars.
Au dernier pointage de NetMarketShare, près d’un tiers des PC recensés à l’échelle de la planète exploitent encore Windows XP.
Et si les grandes entreprises ont pour la plupart finalisé leur migration vers Windows 7 ou Windows 8 (90% dans le monde selon Gartner ; et 70% en France), qu’en est-il des PME ?
La situation est embarrassante pour nombre d’entre elles, face aux investissements requis par la migration des applications et l’éventuel renouvellement du parc informatique.
Mais pour Microsoft, c’est l’occasion de motiver le grand saut vers Windows 8, dont l’accueil reste mitigé après treize mois sur le marché : les dernières mesures de Net Applications lui concèdent un taux de pénétration de 7,53% au 31 octobre 2013, contre 46,42% pour son prédécesseur Windows 7.
A voir en complément, l’interview de Bernard Ourghanlian lors des Assises de la sécurité IT organisées début octobre à Monaco :
* Bernard Ourghanlian s’appuie sur une série de tests menés au cours du premier avec l’outil d’analyse Microsoft Malicious Software Removal Tool installé sur 1000 PC. Windows XP présente un taux d’infection de 9,1%, contre 1,6% pour Windows 8.
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