Financement : Creandum monte sa passerelle Europe – États-Unis
Creandum monte un fonds d’amorçage de 180 millions d’euros destiné à accompagner les start-up européennes vers le marché américain.
Accompagner, d’ici à 2020, une quarantaine de start-up, essentiellement en capital d’amorçage, mais aussi dans le cadre de tours de financement ultérieurs : c’est l’objectif du nouveau fonds d’investissement monté par Creandum.
La société de capital-risque d’origine suédoise a réuni des investisseurs d’Europe, d’Amérique du Nord et du Moyen-Orient, qui ont souscrit à hauteur de 180 millions d’euros pour ce fonds baptisé Creandum IV.
Comme avec Creandum III, qui a soutenu une trentaine d’entreprises avec une enveloppe de 135 millions d’euros, les investissements s’orienteront en priorité vers les pays nordiques.
Creandum compte surtout renforcer sa présence aux États-Unis pour convaincre les jeunes pousses européennes de traverser l’Atlantique. Sur place, le réseau regroupe des fournisseurs de services, des partenaires plate-forme ainsi que d’autres structures de capital-investissement dont des assureurs et des family offices.
Un analyste data est recruté pour l’occasion afin d’aider les start-up dans leurs prises de décisions. L’équipe est également renforcée avec l’arrivée de Simon Sebastian Schmincke (en provenance d’Earlybird) et de Bjarke Staun-Olsen (un ancien de Goldman Sachs).
Dans le portefeuille de Creandum, on trouve des références telles que Spotify (musique en streaming) et iZettle (paiement électronique, qui a bouclé son 4e tour de table l’été dernier).
L’une d’entre elles est entrée en Bourse : Jays, un fabricant suédois de casques audio. Huit ont fait l’objet d’une acquisition, dont Videoplaza (technologies publicitaires associées aux contenus vidéo), Nanoradio (semi-conducteurs pour la connectivité sans fil) et, plus récemment, Cint (études de marché).
* Le ticket maximal investi sur le cycle de financement d’une start-up sera de 20 millions d’euros.
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