Des failles de sécurité estompées, de nouveaux outils pour les développeurs, des avancées en phase avec les technologies mobiles et du Web : Firefox poursuit piano son évolution.
Comme à l’accoutumée, la fondation Mozilla a déployé quelques correctifs pour renforcer les défenses naturelles de son navigateur : 14 vulnérabilités, dont 11 jugées critiques (pouvant entraîner une prise de contrôle à distance), sont résorbées.
Le chantier Firefox 16 s’organise également sur l’épineux sujet de la gestion mémoire. Les efforts se sont portés sur un ramasse-miettes qui réutilise désormais plus efficacement les ressources libérées.
Son action est mieux répartie dans le temps, comme le note Silicon.fr.
Auparavant, il intervenait à intervalle de 5 secondes, et ce pour 500 millisecondes consécutives, ce qui pouvait causer des ralentissements, voire de désagréables saccades à l’affichage.
Désormais, ce rythme est fractionné en 50 périodes aléatoires de 10 ms, qui sollicitent moins fortement le processeur. Cette frugalité en ressources système était déjà l’un des axes de la version 15, sortie fin août.
Mozilla facilite également le travail des développeurs, par la mise en place d’une barre personnalisable qui propose des raccourcis vers divers outils, dont la ligne de commande et des aide-mémoire, notamment un guide descriptif des erreurs courantes.
S’y adjoint le concept des Desktop Web Apps. Il s’agit de convertir des applications Web en programmes installables directement sur un poste de travail, avec un niveau d’intégration tel que des raccourcis apparaissent sur le Bureau et dans le dossier Programmes.
La compatibilité de ces Web Apps s’étend pour l’heure à Windows, Mac OS et Linux. Il n’est pas exclu qu’elle touche bientôt les plates-formes mobiles, sur le modèle « Programmé une fois, distribué partout ».
Ce n’est pas sans faire écho au Mozilla Marketplace. La fondation prépare de longue date le terrain pour ce magasin d’applications dont la version bêta, sortie à la mi-juin, a laissé entrevoir un concurrent direct de Google Play et de l’App Store d’iOS.
Les similitudes sont légion en termes d’interface utilisateur, mais le compteur reste pour l’heure bloqué à moins d’un millier d’applications (citons Evernote et Jolicloud), malgré l’arrivée imminente d’une première mouture stable.
Le monde mobile suit la transition. Ainsi, Firefox 16 pour Android se veut plus stable et plus rapide en reprenant les améliorations apportées à la version desktop.
Côté développeurs, les API de gestion du vibreur et de la batterie ne sont plus « préfixées ». En d’autres termes, elles pourront être exploitées sans écriture de code spécifique à Firefox.
Crédit photo : Iv Nikolny – Shutterstock.com
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