Firefox 17 : Mozilla résout l’équation de la compatibilité sur Android
Avec Firefox 17, Mozilla tente de résoudre les problèmes de compatibilité qu’entraîne la multiplication des terminaux Android. La prise en charge de l’architecture ARMv6 y est pour beaucoup.
Le morcellement du parc Android et la multiplication des terminaux (plus d’un million d’activations par jour) a compliqué la donne pour les éditeurs. Avec Firefox 17, Mozilla tente de résoudre l’équation de la compatibilité.
L’une des solutions semble résider dans la prise en charge de l’architecture ARMv6, désormais effective, en plus de l’ARMv7, jusqu’alors seule sur la liste.
Ce sont 500 millions d’appareils supplémentaires qui s’ouvrent potentiellement à un Firefox 17 dont la frugalité est apparente sur tous les tableaux.
La limite est fixée à 800 MHz pour le processeur, à 512 Mo pour mémoire vive et à Android 2.2 « Froyo » pour le système d’exploitation.
Cette rétrocompatibilité constitue un argument de taille face au concurrent Google Chrome, qui ne fonctionne qu’à partir d’Android 4.0 « Ice Cream Sandwich ».
Or, au dernier pointage de fin octobre, Gingerbread fait de la résistance. Installé sur 53,9% des terminaux Android en circulation, il conserve une généreuse longueur d’avance sur Ice Cream Sandwich, qui détient 24,8% du marché.
Doté d’un processeur à 1 GHz sur coeur Cortex-A8, de 512 Mo de RAM et d’Android 2.3 « Gingerbread » après mise à jour, le Samsung Galaxy S intègre donc la liste des terminaux compatibles avec Firefox 17.
Mozilla mentionne quelques autres mobiles sortis entre 2010 et 2011, comme le HTC ChaCha, le LG Optimus Q, le Motorola Fire XT et le Samsung Galaxy Ace.
Dans un autre registre, outre la prise en charge – encore expérimentale – des applications Web, le décodage logiciel et matériel du H.264 est de la partie, sous « Ice Cream Sandwich » 4.0 et les versions ultérieures.
L’interaction est renforcée avec la fonction « Explore by Touch », conçue essentiellement pour les malvoyants. Elle apporte des informations sur une page en utilisant les vibrations, les alertes sonores et la synthèse vocale.
A noter toutefois que Firefox, qui a pris ses distances avec le moteur de rendu WebKit, pourrait rencontrer quelques problèmes à l’exécution, conséquence de certains changements pratiqués par Google dans l’interface et la gestion des feuilles de style.
De même, l’alternance entre les modes d’affichage en paysage et en portrait reste hasardeuse. Enfin, l’outil de synchronisation Firefox Sync est sujet à divers dysfonctionnements, particulièrement si plusieurs instances sont exécutées sur une même machine.