La fondation Mozilla a publié la version finale de son navigateur Firefox 19, pour Windows, OS X et Linux.
La principale nouveauté réside en l’implémentation d’une visionneuse PDF native, développée en HTML5 et qui s’appuie sur le moteur JavaScript pour rester indépendante de tout module complémentaire.
En prenant ses distances vis-à-vis de greffons comme Adobe Reader, Sumatra PDF ou encore Foxit Reader, Mozilla cherche à autonomiser son butineur, pour en accroître la commodité, les performances et la stabilité.
Les récentes avancées sur le dossier WebRTC et l’adoption croissantes des technologies Web s’inscrivent dans cette même logique d’expérience intégrée.
Le nouveau lecteur PDF de Firefox propose un mode plein écran, des commandes d’impression rapide, un moteur de recherche, une fonction zoom, un index et une présentation des pages sous la forme de miniatures.
A la différence du module PDF Viewer dont Google Chrome est pourvu depuis novembre 2010, la composante PDF.js utilisée par Mozilla relève du domaine de l’open source, ce qui laisse suggérer d’une possible intégration, à terme, au sein de WebKit.
Autre axe d’offensive, la mobilité. Témoin l’introduction d’une interface d’administration (la Remote Web Console, encore au stade expérimental), qui permet de se connecter, à partir d’un PC, à une instance de Firefox sur Android ou iOS.
Dans cette lignée, Firefox pour Android est désormais plus frugal en ressources. Il requiert un processeur cadencé a minima à 600 MHz, ce qui l’ouvre, selon Mozilla, à 15 millions d’appareils supplémentaires.
Côté développeurs, il y a du nouveau dans les feuilles de style CSS, avec le support de la valeur full-width pour la propriété text-transform, ainsi qu’une prise en charge de l’attribut @page pour modifier la présentation au vol avant l’impression d’un contenu.
L’utilisateur alerte discernera une amélioration des performances au démarrage et la résolution d’un bug dans la navigation privée.
Au baromètre de StatCounter, Firefox capte 21,42% du marché mondial des navigateurs Web, sur une dynamique de baisse graduelle, au contraire de Chrome, désormais détenteur de 36,52% des parts.
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Crédit photo : Iv Nikolny – Shutterstock.com
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