Firefox 20 : pot-pourri entre desktop et mobile
Navigation privée, gestionnaire de téléchargements, HTML5 et technologie WebRTC : Firefox 20 ratisse large entre desktop et mobile.
La fondation Mozilla a publié la version finale de son navigateur Firefox 20, pour Windows, OS X et Linux.
Entre desktop et mobile, la frontière s’abolit et le périmètre d’initiative s’élargit pour toucher notamment à la navigation privée, mais aussi au gestionnaire de téléchargements, non sans reprendre plusieurs avancées de la version 19, autour de la technologie WebRTC et du HTML5.
Loin cette dernière mouture sortie fin février avec comme principale nouveauté une visionneuse PDF native, mais les ambitions demeurent : Mozilla chercher à autonomiser son butineur dans une logique d’expérience intégrée, indépendante de tout module complémentaire.
C’est dans cet esprit que Firefox, au-delà de l’apparence, s’offre un lifting essentiellement fonctionnel.
La version desktop permet désormais d’ouvrir une fenêtre en mode incognito sans avoir à redémarrer. Même constat sur Android, avec davantage de granularité, le surf privé pouvant s’appliquer au niveau des onglets.
Côté mobile, Firefox est plus frugal en ressources : le voici qui supporte davantage de terminaux sous architecture ARMv6. En tête de liste, plusieurs modèles Galaxy que Samsung commercialise dans les pays émergents.
Firefox 19 avait déjà abattu une carte en ce sens en s’ouvrant à toutes les machines dotées a minima d’un processeur monocoeur cadencé à 600 MHz.
A destination des développeurs, il y a du nouveau autour de WebRTC, avec l’implémentation de la commande getUserMedia, qui permet de faire appel à la caméra et/ou au microphone, moyennant approbation préalable de l’utilisateur.
A noter également quelques améliorations concernant les balises HTML5 <audio> et <video>, qui acceptent davantage de paramètres.
Mozilla déploie en parallèle plusieurs correctifs destinés à résorber des failles diverses et variées : dépassement de capacité dans la bibliothèque logicielle Cairo, vulnérabilité du gestionnaire de mise à jour, instabilité de WebGL avec les pilotes Mesa sous Linux…
Les travaux se sont également portés sur une amélioration du temps de chargement et une réduction de la consommation en mémoire vive.
Au dernier pointage de StatCounter effectué le 31 mars, Firefox capte 20,87% du marché mondial des navigateurs Web, sur une dynamique de baisse graduelle (21,42% le mois dernier), au contraire de Chrome, désormais détenteur de 38,07% des parts.
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