La fondation Mozilla a publié la version finale de son navigateur Web Firefox 27, pour Windows, OS X, Linux et Android.
La mouture précédente, livrée à la mi-décembre, donnait la priorité aux développeurs avec un support étendu du MP3 et du H.264, de nouvelles fonctionnalités pour IndexedDB, ainsi qu’un gestionnaire d’applications conçu pour déboguer et déployer les applications HTML5 sur le simulateur Firefox OS.
Le cycle de développement accéléré, ponctué d’une mise à niveau toutes les six semaines, se poursuit avec de nombreux correctifs de sécurité. Des 13 failles résorbées par Mozilla, 4 sont jugées critiques. Leur exploitation peut entraîner une prise de contrôle à distance. La mise à jour du logiciel est donc vivement recommandée.
L’une des mesures de protection introduites avec Firefox 26 reste d’actualité : sur les plates-formes desktop, le greffon Java sera systématiquement mis à l’écart, à moins d’avoir été sciemment activé par l’utilisateur. Cette approche pourrait, dans les prochains mois, s’appliquer à d’autres plugins.
Le logiciel de messagerie électronique Mozilla Thunderbird évolue lui aussi sur le volet de la sécurité : 7 failles – dont 4 critiques – disparaissent avec la version 24.3.0. Même chose pour la suite Internet SeaMonkey 2.24, dont la mouture définitive devrait être rendue publique prochainement. Elle intègrera les mêmes avancées que Firefox 27, notamment le support des protocoles de sécurisation réseau TLS (Transport Layer Security), aussi bien en révision 1.1 (RFC 4346) que 1.2 (RFC 5246).
Autre avancée, la prise en charge du SPDY 3.1. Exploité par Facebook ou encore Twitter, ce protocole réseau créé par Google permet de réduire le temps de chargement des pages Web. Comme le note Silicon.fr, les fonctions sociales sont également en progrès, avec le support de Delicious (partage de liens) et de Saavn (partage de musique, indienne pour l’essentiel).
Troisième navigateur le plus utilisé au monde avec 20,4% de parts de marché au baromètre de StatCounter (contre 24,6% pour Internet Explorer et 46,6% pour Google Chrome), Firefox occupe la deuxième place du podium en Europe. Sa présence dans l’univers des smartphones et des tablettes reste anecdotique, mais l’arrivée, sur la mouture Android, de l’extension HTTPS Everywhere – développée en partenariat avec le projet Tor – pourrait représenter un avantage concurrentiel. En particulier auprès des internautes soucieux du respect de leur vie privée.
—— A voir aussi ——
Quiz ITespresso.fr : incollable sur Google Chrome ?
Crédit photo : Cuson – Shutterstock.com
Equipés de NPU, les PC Copilot+ peuvent déployer des LLM en local. Un argument suffisant…
Que vous soyez un novice dans le domaine informatique, ou avec un profil plus expérimenté,…
Les attaques de phishing utilisant des QR codes frauduleux intégrés dans des documents PDF joints…
Microsoft a amorcé le déploiement de Windows 11 24H2. Passage en revue des nouvelles fonctionnalités…
L'intégration de Copilot dans la suite bureautique s'accélère. Où trouver l'assistant IA et comment l'utiliser…
Microsoft annonce une phase expérimentale pour lancer Recall sur les PC Copilot+. Elle doit commencer…