Ce n’est pas un milliard d’euros mais la bagatelle de 1,7 milliard d’euros que la Direction Générale des Finances Publiques (DGFiP) réclamerait à Google pour quatre exercices comptable, révèle Le Canard Enchaîné cette semaine.
Le 31 octobre dernier, le journal satirique soulignait que le fisc français réclamerait à Google 1 milliard d’euros pour cause de redressement fiscal, à la suite d’une enquête portant sur les « prix de transfert » entre la filiale française de la multinationale Internet américaine et sa holding irlandaise.
« Le chiffre d’un milliard avancé la semaine dernière ne prenait pas en compte les pénalités de retard et les amendes que la direction générale des impôts veut infliger en prime à Google« , rapporte Le Canard Enchaîné.
Se défendant de ces affirmations, la firme de Mountain View avait alors déclaré ne pas avoir « reçu de notification de redressement iscal de la part de l’administration fiscale française ».
Google avait ajouté continuer « à coopérer avec les autorités françaises, comme nous l’avons fait jusqu’à présent », affirmant que « Google se conforme aux législations fiscales de tous les pays dans lesquels l’entreprise opère, et avec les règles européennes ».
De son côté, l’administration fiscale française soupçonne le groupe Internet d’avoir mis au point un savant montage financier, familièrement nommé « Double Irish » (le double irlandais) ou « Dutch Sandwich » (le sandwich hollandais), visant à déclarer en Irlande les profits venant des activités commerciales réalisées en France, ce qui lui permet de bénéficier de la fiscalité très avantageuse en vigueur à Dublin.
Grâce à ce montage financier, sur un chiffre d’affaires d’environ 1,4 milliard d’euros générés en France en 2011, Google n’aurait déclaré que 138 millions d’euros de revenus, d’après BFM Business, et reversé un montant sensiblement supérieur à 5 millions d’euros au titre de l’impôt sur les sociétés (normalement fixé à 33,3%).
« Si l’organisation de Google est effectivement d’être basée en Irlande, il ne s’agit pas d’une boîte aux lettres. C’est le siège européen qui est basé à Dublin pour nos activités commerciales », a souligné ce 6 novembre la directrice des relations institutionnelles de Google France, Alexandra Laferrière, à l’occasion d’un colloque organisé par NPA Conseil, rapporte Reuters.
Crédit image : Copyright PhotographyByMK-Shutterstock.com
Les dernières migrations de Windows 10 vers Windows 11 vont accélérer l'adoption des PC IA. Mais des…
L’IA générative excelle dans plusieurs cas d’usage, notamment dans l’analyse, la recherche et la synthèse…
Trop tôt pour envisager d'acquérir un PC Copilot+ ? Les roadmaps d'Intel et d'AMD peuvent…
Dévoilés lors du CES 2025, les PC Copilot+ au format convertible restent encore limitée dans…
Les fonctionnalités de Gemini sont intégrées dans la suite bureautique Google Workspace. Conséquence : les…
Au CES 2025, les principaux constructeurs ont annoncé l'arrivée des ordinateurs de bureau dotés de…