Fleur Pellerin lance une mission de réflexion sur « l’esprit d’entreprendre »
La ministre déléguée chargée des PME, de l’Innovation et de l’Economie numérique est intervenue à l’Université d’été du MEDEF pour exprimer son respect vis-à-vis du monde des entrepreneurs.
Fleur Pellerin est venue à la rencontre des patrons.
Jeudi après-midi, la ministre déléguée chargée des Petites et Moyennes Entreprises, de l’Innovation et de l’Economie numérique, s’est rendue à l’Université d’été du MEDEF.
Une manière de montrer que l’esprit d’entreprenariat n’est pas « un monopole de la droite » comme elle l’avait déclaré dans une interview accordée aux Echos début septembre.
« J’ai particulièrement à cœur de dire tout le respect que j’ai pour la figure de l’entrepreneur », a-t-elle déclaré. « L’entrepreneur n’est pas l’ennemi de notre politique et je tiens à le rappeler avec force. »
Tout en confiant : « Je suis moi-même fille d’entrepreneur et je sais ce que c’est de prendre des risques sur son propre patrimoine. »
Au cours de son intervention, elle a annoncé qu’une mission « de réflexion » sur le thème de « l’esprit d’entreprendre » sera confiée à Philippe Hayat, fondateur de l’association 100 000 entrepreneurs.
Un rapport, qui doit être « remis très rapidement », comportera des pistes « pas coûteuses pour les finances publiques ».
Sur un volet plus IT, Fleur Pellerin voudrait structurer une véritable filière de formation « adaptée à la demande des entreprises du secteur des nouvelles technologies » (développeurs, ingénieurs, designers…) susceptibles de démarrer dès le collège jusqu’à un niveau Bac+5.
Dans le débat sur la fiscalité liée aux entreprises, Fleur Pellerin a également précisé par Twitter que le Crédit Impôt Recherche du nom d’un dispositif de soutien pour la R&D destinées aux entreprises innovantes « sera pérennisé et bénéficiera davantage aux PME« .
En ce qui concerne le maintien ou la révision du dispositif d’incitation fiscale ISF-PME destiné à favoriser en fonds propres les entreprises, Fleur Pellerin a indiqué que la question n’avait pas encore été tranchée au sein du gouvernement.