D’un écho retentissant, la fermeture annoncée de Google Reader a redistribué les cartes du RSS (« Really Simple Syndication »).
Depuis la mi-mars, les candidats se bousculent au portillon pour prendre le relais à compter du 1er juillet.
Avec 500 000 internautes recrutés dans les 48 heures suivant l’annonce de Google, Feedly a joué les locomotives. Dans son sillage, Digg a lui aussi creusé le filon.
La plate-forme communautaire américaine avait déclaré, voici trois mois, travailler sur une alternative dont on n’avait pas encore entrevu la couleur.
En accord avec la feuille de route définie à cette occasion, un première bêta publique (v1) sera lancée ce 26 juin, avec comme principale cible les utilisateurs intensifs qui privilégient un service simple et fonctionnel.
C’est sur ces deux aspects de l’expérience utilisateur que les efforts se sont portés.
Parmi les autres axes stratégiques, la migration des flux et des favoris depuis Google Reader, la mise à disposition d’applications mobiles (notamment sur Android, dans les deux mois) et l’intégration de services tiers (Buffer, Evernote, If This Then That)…
Dans un second temps, le développement s’orientera sur un système de notifications, sur l’amélioration du moteur de recherche interne, sur la lecture en mode texte pour les connexions bas débit et sur un mode hors ligne.
Il est question d’établir, à terme, un modèle économique « freemium », c’est-à-dire gratuit pour le socle de base et payant pour certaines fonctionnalités annexes.
Cette offensive sur le front du RSS, qui a perdu sa réelle dimension d’innovation, signera-t-elle le retour triomphant de Digg sur la scène de l’Internet ?
Pionnière de la vague 2.0 sous la houlette de Kevin Rose, la société a rencontré des soucis de positionnement, jusqu’à son acquisition par Betaworks en juillet 2012.
En France, Netvibes, désormais rattaché à Dassault Systèmes, demeure une bonne alternative de rapatriement dans l’après-Google Reader.
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