L’Autorité de la concurrence a validé le projet d’acquisition de Darty par la Fnac… sous conditions.
La procédure d’examen pour évaluer les conséquences de cette opération sur l’équilibre et la délimitation des marchés de la vente au détail de produits électroniques avait débuté le 23 mars 2016.
Dans le cadre de cette analyse, l’Autorité de la concurrence a fait évoluer son appréciation des marchés. Estimant que « la pression concurrentielle de la vente en ligne est devenue suffisamment importante », elle considère que la distribution au détail de produits « bruns » (TV, photo, audio…) et « gris » (communication, multimédia) inclut à la fois les ventes réalisées en magasins et sur Internet.
Ayant constaté que « plus de 7 Français sur 10 continuent à se rendre en magasins pour effectuer leurs achats en produits électroniques », l’autorité administrative a concentré son enquête sur des marchés de dimension locale ; en l’occurrence, l’ensemble des zones de chalandise des magasins Darty, au nombre de 222, dont 73 sous franchise.
Bilan : dans l’intégralité des marchés locaux situés en province, le consommateur aura suffisamment de choix, entre l’offre en ligne de « pure players tels qu’Amazon ou CDiscount », les grandes surfaces spécialisées « telles que Boulanger » ou encore les détaillants alimentaires qui disposent d’importants rayons de produits électroniques.
En revanche, à Paris et dans le sud-ouest de la région parisienne, le rapprochement entre la Fnac et Darty ne garantirait pas « une concurrence effective par les prix et la qualité de services [sic] ». Il existerait plus précisément un risque que les magasins concernés par l’opération « ne soient plus incités à pratiquer des baisses de prix ou des promotions ponctuelles ».
Conséquence : le nouvel ensemble devra céder plusieurs magasins.
Le groupe Fnac s’est engagé à transférer le contrôle d’un de ses points de vente (celui du centre commercial Beaugrenelle, à Paris 15e) et de cinq autres sous enseigne Darty (boulevard de Belleville, dans le 11e ; centre commercial Italie 2, dans le 13e ; avenues de Saint-Ouen et de Wagram, dans le 17e ; centre commercial Vélizy II, dans les Yvelines).
Ces six points de vente – ou plutôt cinq, l’emplacement commercial avenue de Wagram n’étant pas encore exploité – devront être repris par une enseigne évoluant dans le même secteur d’activité.
La porte est désormais grande ouverte vers le closing du rapprochement. À cette occasion, le titre Darty sera retiré de la cote à la Bourse de Londres.
Dans le cadre de son offre publique, le groupe Fnac d’Alexandre Bompard prévoit d’émettre jusqu’à 8,4 millions d’actions nouvelles pour procéder à l’échange avec des actions Darty PLC.
Un objectif : titiller Amazon sur le front du e-commerce. Les sites marchands des deux marques fédèrent aujourd’hui 15 millions de visiteurs uniques par mois.
Le nouvel ensemble devrait peser 7 milliards d’euros. Il pourrait réaliser des économies de fonctionnement de 130 millions d’euros à travers des synergies d’achats et de revenus, tout en mutualisant les offres des deux enseignes.
Crédit photo : Fabio Bernardi – Shutterstock.com
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