Avec son nouveau service Digicopy, la Fnac prend enfin l’initiative en matière de dématérialisation de la musique.
De quoi s’agit-il ? D’un service légal et gratuit pour tous les clients FNAC ayant fait l’acquisition de CD, de Blu-Ray audio ou de disques vinyles via son site marchand ou pour tous les adhérents ayant fait leur achat dans l’un des magasins en France métropolitaine.
Concrètement, c’est la possibilité pour les consommateurs de recevoir la version numérique (MP3) de leur achat, à l’instar du service Autorip lancé par Amazon (disponible en France depuis juin).
Un bémol toutefois à cette initiative heureuse : contrairement à Amazon qui a ouvert le téléchargement gratuit à tous les achats de musique effectués depuis 2000, le service Digicopy n’est lui rétroactif qu’au 1er janvier 2012.
En outre, les albums et singles éligibles – sans opposition formelle des maisons de disques – forment 80% des références vendues selon la FNAC.
Soit environ 200 000 titres identifiés sur Fnac.com par un pictogramme ad hoc sur la page produit et par un sticker sur le boîtier des albums en magasins.
A noter que les achats sur la marketplace et les imports ne sont pas éligibles à Digicopy.
Le modus operandi se veut simple : une fois l’achat effectué on reçoit soit un e-mail (si l’achat a été fait en ligne), soit un code à usage unique présent sur le ticket de caisse.
Il faut alors se rendre sur le site www.fnacjukebox.com, montrer patte blanche en se connectant avec son compte Fnac (ou en créant un) afin de télécharger la version dématérialisée « au titre ou dans son intégralité » (à J+1 pour les achats en magasin).
A noter que les fichiers récupérés sont en qualité correcte à supérieure (de 256kps à 320kps) et sont fournis sans DRM (verrous numériques), donc aisément copiables d’un appareil à un autre.
Récupérables depuis un PC ou un Mac (ou une tablette sous certaines conditions) les fichiers sont ensuite transférables sur tous les types d’appareils compatibles (ipod, ipad, smartphones, baladeurs numériques, etc.).
Pour la Fnac, il s’agit avant tout, avec ce service, de s’adapter aux nouveaux modes de consommation « où l’utilisation des disques est de plus en plus dématérialisée » et nomade. Et le communiqué ajoute que « cela permet également de mieux valoriser les CD et vinyles en temps qu’objets ».
Ce, dans un marché de la musique qui a dégringolé depuis le début des années 2000.
Même s’il a repris un peu d’oxygène en France depuis le début de l’année avec une augmentation des ventes physiques de janvier à juin de 6,4% à 153 millions d’euros, et une croissance des ventes numériques (téléchargements et streaming) de 5,5% à 64,8 millions d’euros (Source : SNEP).
Cette initiative de la FNAC paraît tardive, à l’heure où la musique numérique représente désormais pas moins d’un tiers du chiffre d’affaire global (contre moins de 20% il y a trois ans).
Elle s’inscrit dans la droite ligne de la stratégie FNAC 2015, définie il y a quelques mois par le P-DG Alexandre Bompard.
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