Devenu, essentiellement à travers les services applicatifs (SaaS), une composante centrale de l’informatique en entreprise, le cloud public entre dans une nouvelle phase de développement. Telles sont les principales conclusions établies par Forrester.
Le rapport publié ce 24 avril par le cabinet d’études américain illustre la croissance d’un marché qui a brassé, en 2013, environ 58 milliards de dollars. Ces revenus sont pour l’essentiel – à hauteur de 36 milliards de dollars – issus des offres SaaS (« Software-as-a-Service »), arrivées à maturité avec de nouvelles catégories d’applications qui s’imposent progressivement comme le complément idéal à certaines solutions sur site.
Les avantages concurrentiels en matière de standardisation et d’automatisation devraient, sur les cinq prochaines années, motiver une transition globale vers le cloud pour les utilisateurs d’outils de gestion de la relation client (CRM) et des ressources humaines. Et quand bien même les offres de plate-forme (PaaS) et d’infrastructure (IaaS) n’ont généré, à l’échelle de la planète, que 4,7 milliards de dollars en 2013, la prise de position des acteurs historiques de l’IT (IBM, HP, Microsoft) laisse augurer d’un nouveau dynamisme.
Le modèle économique de paiement à l’usage, qui offre davantage de souplesse dans l’allocation des budgets tout en affranchissant de la gestion des licences, devrait, d’ici 2020, motiver, tout du moins dans les plus grandes entreprises, l’abandon des infrastructures « traditionnelles ».
Le cloud public semble aussi devoir s’imposer dans des compartiments bien particuliers : stockage, base de données, environnements de développement… avec à la clé moins de contraintes en termes de maintenance et toujours cet assouplissement des coûts. Mais sur le court terme, ce sont bien les services applicatifs qui soutiendront le développement d’un marché mondial évalué à 72 milliards de dollars en 2014 et 191 milliards à l’horizon 2020 (dont 100 milliards pour le SaaS), malgré certains obstacles d’ordre essentiellement sécuritaire.
La frilosité dont de nombreuses entreprises font encore preuve ressortit aussi à des inquiétudes en termes de performances, tout particulièrement lorsque les offres souscrites sont proposées dans des data centers implantés sur un autre continent. Forrester évoque également, outre les barrières financières, une mouvance de résistance psychologique : le changement des mentalités devra passer par une forte implication de la direction informatique.
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