Foxconn est aussi au capital de Cyanogen
Cyanogen clôt officiellement son troisième tour de table (80 millions de dollars) en annonçant la participation du sous-traitant taïwanais Foxconn.
Le troisième tour de table institutionnel de Cyanogen est officiellement bouclé.
L’éditeur américain, qui chapeaute le projet CyanogenMod (du nom d’un OS mobile présenté comme une alternative à la version officielle d’Android), avait annoncé cette opération de financement il y a déjà plusieurs semaines… sans toutefois spécifier l’identité de tous les investisseurs. Notamment Foxconn.
Jusqu’alors resté dans l’ombre, le sous-traitant taïwanais est mentionné dans un communiqué du 12 mai 2015.
Il rejoint, au capital de Cyanogen, un cercle d’actionnaires aux profils variés : des pointures de l’écosystème IT (Qualcomm, Telefónica, Twitter…), des business angels de renom comme Rupert Murdoch (propriétaire du groupe média News Corporation), la holding chinoise Tencent et un bouquet de fonds d’investissement, basés pour la plupart aux Etats-Unis. En l’occurrence, Access Industries, Andreessen Horowitz, Benchmark Capital, Index Ventures et Redpoint Ventures.
Cet apport financier porte à 110 millions de dollars le total des sommes injectées dans Cyanogen depuis sa création en 2009 à Palo Alto (Californie) par Steve Kondik. L’éditeur utilisera cette enveloppe pour agrandir ses équipes et étendre l’influence de son système d’exploitation.
Ce dernier n’est pour l’heure implémenté que par une poignée de constructeurs parmi lesquels Alcatel One Touch (groupe TCL). Quant au partenariat noué avec OnePlus, il a été rompu fin avril. Si bien que dans l’état actuel, la majorité des utilisateurs de CyanogenMod l’ont installé eux-mêmes aux lieu et place de la version d’Android préchargée sur leur smartphone ou sur leur tablette.
Pour Foxconn, c’est une nouvelle initiative dans la mobilité après une prise de position sur Firefox OS, l’ouverture d’un incubateur en Chine ou encore l’accord de sous-traitance signé avec Nokia pour la tablette N1. C’est aussi l’occasion de se renforcer sur le marché chinois, encore dominé par Android malgré les ventes records de l’iPhone ces derniers mois.
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