Le numérique était à l’honneur aujourd’hui à l’Elysée dans le cadre d’un sommet franco-allemand. Les deux pays tiennent à se montre unis face aux défis technologiques et les enjeux connexes (économie, social…).
Emmanuel Macron, ministre de l’Economie, de l’Industrie et du Numérique, et son homologue allemand Sigmar Gabriel, ont adressé une déclaration commune pour souligner la coopération bilatérale au nom de l’innovation.
Alors que la Commission européenne affiche sa volonté de faire émerger un véritable marché unique du numérique. Alors qu’au même moment, le Parlement européen passait en revue la dimension de la neutralité Internet.
Sur quels points les deux ministres de l’économie se sont accordés ? Tout d’abord, il y a des tirades éculés comme la nécessaire « mise en place d’un marché unique du numérique en Europe » au nom « d’une économie forte et compétitive » et forcément créatrice d’emplois.
Face à la « numérisation de l’économie » entraînant des entraînera « une modification des conditions de travail et des compétences », on trouve aussi des positions communes sur le développement « des compétences dans le domaine du numérique et de l’entrepreneuriat », la nécessité d’accompagner les entreprises innovantes en forte croissance pour affronter « l’économie mondialisée ».
Entrons dans le vif du sujet sur des initiatives concrètes susceptibles de façonner l’Europe numérique de demain : cela passe par la régulation, la standardisation pour faciliter les usages numériques dans le grand public et les entreprises, le soutien à l’innovation et les leviers de financement du secteur IT à consolider.
Lors de ce sommet, Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel ont confirmé leur volonté de scruter sur « le rôle économique et social des plateformes et intermédiaires en ligne ».
Les deux ministres demandent l’établissement d’un « cadre réglementaire européen susceptible de garantir des conditions propices à l’émergence d’un marché unique du numérique ouvert et non discriminatoire ». La Commission européenne a lancé une consultation publique dans ce sens.
Le projet de règlement européen sur la protection des données jouera un rôle essentielle dans la confiance accordée à l’économie numérique mais des questions subsistent avec la remise en cause du dispositif Safe Harbor sur le transfert des données personnelles entre l’Union européenne et les Etats-Unis.
Le couple franco-allemand compte suivre avec intérêt le lancement du projet européen Free Flow of Data pour « encourager la libre circulation des données » à travers le marché paneuropéen.
Dans le prolongement de la question du traitement des données personnelles, il est également conscient de l’effort de standardisation, de normalisation et de sécurité pour des secteurs en vogue comme le cloud, l’Internet des objets et le big data présentées comme des approches technologiques qui vont jouer « un rôle fondamental dans la transformation numérique de l’économie ».
Des segments technos présentés comme des atouts ont été identifiés comme la nanoélectronique appliquée à des secteurs comme aux terminaux mobiles et à l’automobile…
D’ailleurs, on peut se réjouir de voir apparaître une volonté de croiser les expériences pour avancer dans le domaine des véhicules autonomes et connectés pour contrer l’influence du projet Google Self-Driving Car développé outre-Atlantique.
Un intérêt que l’on pourrait rapprocher de l’approche « Industrie du futur » en France (baptisée « Industrie 4.0 » côté allemand) ou comment concilier la poussée numérique avec l’expertise industrielle multi-sectorielle cumulée entre les deux pays.
Pour pousser encore plus l’innovation de rupture, l’Allemagne et la France veulent renforcer la coopération entre académies de recherche, pôles d’expertises technologiques mais aussi entre les acteurs de l’industrie toutes tailles confondus (PME, ETI, grands groupes…).
Ils comptent également faciliter les démarches administratives pour la création d’entreprise au-delà des frontières et encourager l’établissement de régimes d’incitation en faveur des start-up en Europe.
Un premier pas sera effectué dans ce sens avec la signature d’une convention bilatérale spéciale JEI (aboutissant à des avantages fiscaux ou sociaux ou à l’accès à des subventions).
Le moteur Qwant de la start-up éponyme franco-allemande vient d’ailleurs d’obtenir un financement de la Banque européenne d’investissement (25 millions d’euros).
Last but not least. Ce sommet a permis de souligner la nécessaire harmonisation du financement des start-up et la création d’approches communes pour créer des super-fonds européens capable de soutenir l’innovation à l’échelle européenne, tout en donnant un coup de pouce à l’investissement participatif négligé jusqu’ici par les instances européennes.
Une préoccupation partagée par Bpifrance.
Emmanuel Macron et Sigmar Gabriel ont d’ores et déjà prévu de faire un bilan d’étapes sur tous ses points en 2016.
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