L’essor du contenu vidéo va-t-il faire augmenter les factures des internautes ?
C’est en substance ce que laisse entendre le P-DG d’Orange, Stéphane Richard, qui martèle que les réseaux vont s’effondrer et que toutes les parties prenantes de la chaîne doivent faire des efforts.
Comment comprendre et participer au financement de la mise à niveau des infrastructures fixes et mobiles ?
Au nom de la rationalisation de la bande passante, le P-DG d’Orange a évoqué une possible segmentation des accès au réseau mondial pour répondre aux besoins des utilisateurs prêts à payer davantage pour un usage plus stable et donc plus rapide.
Stéphane Richard est allé plus loin et veut désormais convaincre les firmes mondiales du Net de le suivre dans cette démarche.
Ainsi, il aurait rencontré récemment Larry Page, P-DG et co-fondateur de Google, pour tenter de le convaincre.
Celui-ci se serait montré « ouvert ». Sans toutefois préciser dans quelle mesure Google pourrait contribuer au financement d’une infrastructure qui ne lui appartient pas.
Néanmoins, un accord pourrait toutefois être signé entre les deux parties mais on n’en sait guère plus.
On évoque un possible partage de revenus entre France Telecom – Orange et Google.
Des discussions-négociations qui rappellent un accord entre l’opérateur américain Verizon et Google dévoilé en 2010.
« La démarche de Google est plus que logique. Il faut trouver le moyen de garantir une qualité suffisante pour ses services et il ne faut pas ouvrir la porte aux dérives/rumeurs en ayant un accord ‘secret’, qui deviendra forcément public un jour », expliquait à l’époque Raphaël Maunier, directeur technique de l’opérateur Neotelecoms.
Toutefois, les consommateurs finaux ne sont pas dupes car ils sont habitués depuis plusieurs années au terme « Internet illimité » (au moins dans le cadre de l’accès ADSL…).
Et les professionnels de l’économie numérique ne semblent pas comprendre comment les opérateurs n’ont pu anticiper suffisamment tôt l’évolution du trafic de données mobile lié à la popularité des smartphones ou au trafic « fixe » (avec notamment l’explosion de la vidéo soulignée par Cisco).
Google veut déployer ses serveurs de cache au plus près des abonnés finaux |
Remarqué par The Inquirer, une contribution relayée dans un forum anglophone. Elle émane en réalité d’une présentation de Google Global Cache (GGC), le « CDN » interne de Google. Ce réseau de serveurs a pour objectif de stocker les principaux éléments de Google (fichiers statiques) pour les servir au plus près des internautes avec l’aide, lorsque cela est possible, des fournisseurs d’accès. Selon nos informations, le GGC serait déjà arrivé en France mais n’a pas d’effet perceptible par le grand public… pour le moment. |
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