Free abat la carte du VDSL2

Resté jusqu’alors très discret quant au support du VDSL2 sur son réseau fixe, Free lance ses premières expérimentations en ouvrant la technologie à ses abonnés Freebox Révolution résidant en Gironde et en Dordogne.

Sous la bienveillance de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), l’opérateur filiale d’Iliad a donné, en date du 7 juin, le coup d’envoi de ce pilote qui durera tout l’été.

Un objectif pour Free : vérifier la compatibilité de ses solutions avec les infrastructures d’Orange (ex-France Télécom), qui compte orchestrer cet automne le lancement commercial de ses offres de gros.

Les abonnés éligibles n’ont pas besoin de changer d’équipement. Il leur faudra tout de même redémarrer la box et s’assurer d’être connecté à un NRA (noeud de raccordement abonnés), soit leur central téléphonique mis à niveau pour supporter le très haut débit sur paire de cuivre.

Près de 80 NRA sont actuellement à jour. Une liste qui devrait, selon Silicon.fr, s’allonger rapidement dans les prochains jours et s’étendre, à terme, à l’ensemble des zones dégroupées du pays, lorsque le régulateur aura donné son feu vert.

Free annonce des débits de 90 Mbit/s en réception et 25 Mbit/s en émission, contre – au mieux – 28 et 1 Mbit/s respectivement pour l’ADSL.

Mais le VDSL2 reste sensible à la distance et aux interférences : le signal perd en qualité si plus de 1000 mètres séparent la prise téléphonique de son central d’interconnexion.

De ce fait, seuls 6% des 4 millions de lignes téléphoniques ouvertes dans l’Hexagone devraient, dans la pratique, bénéficier de débits supérieurs à 30 Mbit/s.

On est loin de la fibre optique, qui trace sa route vers le gigabit par seconde…

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