C’est la fin de l’Adgate ? Free va vraiment rentrer dans les rangs ?
Le gouvernement considère en tout cas que « la sortie de crise est actée ».
« La direction de Free a fait acte de bonne volonté », a déclaré Fleur Pellerin.
La ministre de l’Economie numérique a reçu ce matin une délégation d’acteurs du Net (éditeurs, annonceurs, régies) inquiète par ce filtrage publicitaire puis Maxime Lombardini, DG d’Iliad-Free. Mais séparément.
« Free s’est engagé à rétablir la situation dès que possible [pour débloquer la publicité, ndlr]. « Ce sera résolu dans la journée », a-t-elle précisé.
A en croire les commentaires de Fleur Pellerin recueillis par BFM TV à l’issue des rencontres multi-partites, la question centrale porte sur les « rapports entre les fournisseurs d’accès Internet et les prestataires de services Internet ».
Comment gérer la bande passante ? Qui doit payer pour ses investissements ? Comment demander à ceux qui consomment de la bande passante de contribuer au financement des infrastructures ?
Selon Zdnet.fr, au cours des entretiens, la ministre aurait néanmoins évoqué des « méthodes de cow-boy » employées par Free.
Même si le ton était résolument plus diplomatique devant les caméras.
Tacitement, la ministre évoque les tensions entre Free et Google concernant les goulets d’étranglement des réseaux liés au service vidéo YouTube adulé par les internautes.
C’est pour cette raison que Free aurait lancée l’opération de blocage publicitaire via le boîtier Freebox Revolution : mettre la pression sur Google qui vit des ressources publicitaires.
De là à affirmer que ce « coup de gueule » de Free a vraiment secoué le groupe Internet américain…
Parmi les réactions recueillies par l’AFP TV, Maurice Botbol, Président du Syndicat de la presse Internet indépendante en ligne (SPIIL), a déclaré que le gouvernement « devrait s’empresser de prendre en main le dossier de la neutralité du Net et d’ériger une législation pour définir ce que cela représente vraiment ».
Fleur Pellerin compte justement organiser une table ronde dédiée prochainement à Bercy.
« C’est une question de principe. Ici, c’était de la publicité mais demain ce sera n’importe quelle contenu susceptible d’être touché par la censure d’un FAI », a-t-il poursuivi.
De son côté, Corinne Denis, Présidente du GESTE (club des éditeurs du numérique), a évoqué le « sentiment d’une prise d’otage par un FAI ».
Mais les principaux protagonistes sont restés discrets. Free n’a pas émis le moindre commentaire officiel depuis le début de cette opération « coup de poing ». Tout comme Google.
Bonus vidéo : Blocage de la pub: F. Pellerin demande à Free d’y mettre fin (AFP TV).
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