Free charge UFC-Que Choisir, « un des deux coupables pour la prochaine hausse du prix du triple play »

Cloud

En conflit sur les CGV de l’offre Free, le FAI estime que l’UFC-Que Choisir veut lui infliger une punition. Les exigences consuméristes et les taxes risquent d’entraîner une hausse du prix de référence du triple play de cinq euros chez tous les opérateurs.

Pression consumériste et fiscale

Nouvel envolée de Xavier Niel : « Vous avez deux coupables: un important, l’UFC qui, au travers d’un travail délibéré, cherche à faire monter les prix de ce marché (…) et deux, les pouvoirs publics, en nous mettant régulièrement des taxes. »

Dans sa présentation financière, Iliad-Free a précisé que les impôts et taxes se sont élevés à 42,4 millions d’euros en 2009 (contre 27,5 millions d’euros l’an précédent) en raison de « l’augmentation mécanique de la taxe COSIP, assise sur le chiffre d’affaires, et surtout de l’application à partir du 7 mars 2009 de la taxe pour financer l’audiovisuel public ».

Contacté par ITespresso.fr, Edouard Barreiro, Chargé de mission TIC et Commerce pour l’UFC-Que Choisir, a réagi.

« Il est intéressant de constater que pour Free un prix bas serait la contrepartie d’agissements contestables envers les consommateurs », déclare notre interlocuteur dans un mail envoyé à la rédaction. « Je pense que Mr Niel se trompe sur ce que veulent les consommateurs. Entre le prix et une certaine sécurité, leur préférence va clairement vers le second ».

Tout en poursuivant : « Ce type de déclarations pourrait, à terme, nuire à Iliad qui commence, d’ailleurs, à en pâtir comme en témoigne les nombreux courriers que nous recevons. Mr Niel, en ayant des pratiques carrées et transparentes recruterait plus de clients et dépenserait moins en avocats ! Mais peut être qu’avec 39% de marge ceci n’est pas une priorité! »

Rappelons également qu’en fonction des dossiers, Iliad-Free et UFC-Que Choisir peuvent trouver des combats communs comme l’attribution d’une quatrième licence 3G dans la téléphonie mobile qui a vocation à dynamiser le marché.

Le groupe FAI-télécoms a obtenu satisfaction en janvier 2010 : l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (ARCEP) a sélectionné officiellement le projet Free Mobile.

Lire aussi :

Lire la biographie de l´auteur  Masquer la biographie de l´auteur