Les internautes qui ne surfent que quelques heures par mois ont, en France, tout intérêt à choisir un accès au réseau de type « libre », c’est-à-dire sans forfait. Ils sont alors facturés 14 centimes la minute de connexion (au delà de la première minute incompressible à 70 centimes), soit près de 9 francs de l’heure. Un tarif imposé arbitrairement par France Télécom, seul opérateur télécoms à gérer l’accès auprès du particulier. Une situation jugée inadmissible par l’opérateur concurrent Free Télécom qui, le 19 juillet dernier, après l’échec des négociations avec l’opérateur historique, déposait une demande de règlement de différend auprès de l’Autorité de régulation des télécoms (ART). Dans sa décision n° 01-1055, l’ART vient de rendre un avis favorable à Free.
« L’Autorité a estimé que cette demande de Free Télécom était raisonnable et que France Télécom devait introduire dans son réseau ce palier tarifaire dans un délai de trois mois », justifie l’autorité dans son communiqué. « Elle a considéré que ce palier tarifaire, qui ne comprend pas d’options, était de nature à accroître la visibilité et la transparence pour le client final puisque celui-ci pourra dès lors connaître le tarif affiché et effectivement payé pour sa consommation d’accès à Internet », poursuit-elle. Cette décision, qui devrait bousculer le landernau des télécoms, va contribuer à une diversité tarifaire et émuler la concurrence. Voire remettre en question les tarifs des petits forfaits.
Moins de 12 centimes la minute
Pour des raisons de stratégie commerciale, Free refuse de communiquer le tarif de sa future offre. « Secret des affaires », répond Alexandre Archambault, responsable des affaires réglementaires chez Free Télécom. Cependant, la décision de l’ART précise que « le prix par minute fixé (par Free Télécom) au-delà du crédit temps correspond à une baisse de 14,53 %, par rapport au prix affiché par minute, du tarif local Internet de France Télécom ». Près de 15 % de baisse, soit moins de 12 centimes la minute. Plus d’un franc d’économie sur une heure de navigation.
Une incitation à l’utilisation d’Internet
Ce futur tarif concurrent, dont le montant reste à confirmer, ne sera de toute façon pas proposé avant trois mois, délai accordé par l’ART à France Télécom pour mettre à jour ses infrastructures. Car l’internaute continuera d’être facturé par l’opérateur historique qui en reverse une partie à l’opérateur alternatif. L’abonné à Free ne pourra évidemment pas bénéficier des options tarifaires de France Télécom (tel Primaliste Internet). De son côté, Free s’interdira toute distinction entre usagers particuliers et professionnels et ne jouera pas sur la modularité des heures creuses et pleines. Une offre tarifaire simple qui devrait séduire les consommateurs novices, notamment. « A ce titre, (les nouvelles offres) permettent de contribuer à la progression de l’utilisation de l’Internet et du nombre de personnes y ayant accès en France », conclut l’ART.
Quel que soit le futur tarif, les internautes occasionnels et nouveaux consommateurs auront donc tout intérêt à y souscrire. D’autant que la concurrence, pour le moment prise un peu de court, devrait réagir et proposer ses propres offres. Après avoir lancé l’une des offres les plus attractives avec son forfait à 98 francs pour 50 heures, Free continue, discrètement mais efficacement, son rôle de trublion de l’Internet français. A quand une offre ADSL économique ?
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