Free Mobile démarrerait sur les chapeaux de roues

Free Mobile, c’est bien parti mais dans quelle mesure ?

Au micro de BFM Business, Xavier Niel, patron d’Iliad-Free, a évoqué aujourd’hui un résultat « supérieurs à [ses] attentes« .

« On est une société cotée, donc on ne peut pas révéler [de chiffres]. »

Le lancement commercial s’était déroulé mardi avec une présentation en fanfare mais avec une accessibilité aux offres quasi-impossibles compte tenu du buzz énorme.

Cela s’est arrangé depuis (on parle de l’accès aux offres, pas du buzz incessant).

Rappelons qu’à terme, Free Mobile vise le quart du marché mobile (voir notre vidéo avec Xavier Niel).

Vendredi, à la clôture de la Bourse, l’action Iliad-Free pointait à 92,21 euros (-1,12% par rapport à hier).

Sur les cinq derniers jours, c’est une variation globale de – 2,94% (mais + 2,81% enregistrée le jour de l’inauguration de Free Mobile).

Débarqué en terrain conquis de longue date par trois opérateurs que le président de l’ARCEP jugeait en « situation oligopolistique« , Free Mobile a joué carte sur table.

Son forfait phare, à 19,99 euros mensuels pour des communications et textos illimités associés à 3 Go de données (débit réduit au-delà), a eu l’effet d’une bombe.

En parallèle, la formule à 2 euros, qui octroie à ses souscripteurs une heure d’appels et 60 SMS, a séduit les foules et infligé une claque au tarif social à 10 euros jusqu’alors en vigueur.

Les réactions n’ont toutefois pas tardé. Orange contre-attaque avec Sosh, SFR opère des modifications similaires dans son catalogue (offre RED) et Bouygues Telecom vient de fournir un effort via B&You.

Chez les MVNO, Virgin Mobile reconsidère sa grille pour s’aligner à la nouvelle donne.

De son côté, Zéro Forfait (société Call In Europe) s’approche des principaux indicateurs de Free Mobile avec un « Forfait Libre » tout illimité à 18,90 euros par mois (voir conditions naturellement).