Un an après son lancement commercial réussi, Free Mobile rencontre toujours des difficultés pour déployer son propre réseau.
Les Echos pointent du doigt un décalage : la direction du groupe Iliad-Free visait un parc de 2500 antennes-relais à fin 2012.
Or l’Agence nationale des fréquences n’en recense actuellement que 1779, selon le relevé effectué dans le cadre de l’Observatoire des investissements dans les télécoms.
Pourquoi ce retard ? Free Mobile rencontrent des difficultés administratives au niveau local pour convaincre les collectivités, les bailleurs et les riverains d’installer de nouvelles antennes.
Même si la situation devrait s’éclaircir à Paris après la signature d’une charte mobile associant les opérateurs mobiles et la Municipalité.
Malgré ces obstacles « terrain », Free Mobile respecte les engagements liés à sa licence attribuée par l’ARCEP, assure Silicon.fr. Il couvre bien 27% de la population au moment du lancement de son offre commerciale (75% escompté en 2015).
En l’état actuel, le nouvel entrant peut s’appuyer sur le réseau Orange à travers un contrat d’itinérance 2G – 3G.
Mais il souhaiterait accélérer le déploiement de sa propre infrastructure mobile pour éviter une trop grande dépendance vis-à-vis du réseau hôte et un commissionnement trop important qui nuit à la rentabilité du service.
Dans un autre registre, la qualité des services 3G fait jaser. Selon un mail client révélé par l’émission Envoyé Spécial, Xavier Niel, dirigeant-fondateur de Free, accuse Orange de « limiter sa bande passante sur certaines antennes ».
Une technique qui permettrait au groupe France Telecom une concurrence trop vivace du nouvel entrant dans la téléphonie mobile.
Mais Orange réfute cet argument : « Il n’y a aucune discrimination entre les clients Orange et les clients Free », soutient Pierre Louette, Directeur général adjoint de France Telecom.
D’autres batailles se profilent à l’horizon comme la 4G. Lors de son lancement il y a un an, Free Mobile s’était engagé à franchir le pas « début 2013 ».
Mais, selon Les Echos, le groupe Iliad-Free a lancé fin 2012 un nouvel appel d’offres destiné aux équipementiers pour répondre à des problématiques de couverture 3G – 4G.
Jusqu’ici, Free Mobile ne collaborait qu’avec Nokia Siemens Networks.
De son côté, le gouvernement semble partager sur les bienfaits de Free.
Ainsi, Fleur Pellerin, ministre déléguée chargée de l’Economie numérique, semble se distinguer de son ministre de tutelle Arnaud Montebourg en déclarant : « On ne peut pas nier l’impact positif de Free Mobile pour le pouvoir d’achat des Français ».
Tout en poursuivant : « Free a donné une nouvelle impulsion au marché (…) Les opérateurs en place ont été poussés à repenser leurs modèles, leurs offres commerciales, à mieux répondre aux besoins des consommateurs. »
Du pain béni pour Free Mobile qui recense 4,4 millions d’abonnés à la fin du troisième trimestre 2012.
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