Free Mobile veut un réseau 100% IP
Free Mobile, avec l’aide de l’équipementier Nokia Siemens Networks, compte mettre sur pied un réseau mobile tout IP, basé sur la technologie I-HSPA, promesse de très haut débit.
En vue de lancer ses premières offres commerciales en 2012, Free Mobile s’attelle au déploiement de son réseau mobile.
En février dernier, le futur opérateur avait annoncé que l’équipementier Nokia Siemens Networks allait prendre en charge la construction du cœur de son réseau 3G, aux côtés d’Alcatel-Lucent, qui s’occupera lui aussi d’une autre partie du réseau, mais moins importante.
Free Mobile, qui prévoit d’investir un milliard d’euros pour développer son réseau 3G, compte mettre au point, avec le concours de Nokia Siemens Networks, une infrastructure tout IP, révèlent nos confrères de La Tribune.
L’opérateur mobile devrait en effet employer la technologie I-HSPA (Internet High Speed Packet Access), qui lui permettrait d’offrir des performances accrues en termes de débit et de temps de réponse, ce qui devrait correspondre à 42 Mbit/seconde en débit descendant, et à 5,8 Mbits/s en débit montant.
Free Mobile veut donc de l’inédit pour se démarquer de ses concurrents. En effet, cette technologie I-HSPA n’a jamais encore été massivement déployée et n’a fait jusqu’à aujourd’hui que l’objet de tests. En outre, peu d’équipements et de terminaux compatibles existent déjà. Mais l’opérateur mobile souhaite visiblement tenter l’aventure…
Autre atout appréciable de cette technologie « tout IP » : selon Nokia Siemens Networks, la mise en place d’une telle infrastructure par Free Mobile lui permettrait de réduire ses coûts de maintenance et de déploiement.
Selon le cahier des charges retenu par l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes), le nouvel opérateur mobile s’est engagé à couvrir au moins 25% de la population française au bout de deux ans, et 80% au bout de huit ans.