Free Mobile veut stopper la « campagne de dénigrement » contre son réseau
Après les évaluations techniques ARCEP – ANFR de son réseau, Free Mobile souhaite l’arrêt des polémiques perçues comme de l’acharnement. Tout en reconnaissant certains problèmes.
Free Mobile ne goûte visiblement guère la « campagne de dénigrement orchestrée » depuis le lancement de ses offres, le 10 janvier dernier, sur l’état de son réseau et de ses engagements vis-à-vis de l’ARCEP.
« À compter de ce jour, Free Mobile attaquera en justice toute personne dénigrant la réalité de sa couverture ou de ses investissements, »a-t-elle annoncé par communiqué lors de la présentation de ses résultats annuels.
C’est une façon de prendre les devants sur le contenu du rapport commandé par le ministère de l’Industrie à l’AFNR (l’Agence nationale des fréquences) qui doit être finalisé fin mars, analyse Silicon.fr.
Les premiers éléments du rapport ont notamment remis en cause les méthodes de mesure de l’ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes).
Sur la couverture du réseau, la filiale mobile d’Iliad rappelle qu’elle a tenu ses engagements, validés à deux reprises (en décembre et février par le régulateur), visant à couvrir 27% de la population à l’ouverture du service.
Ce qu’on savait déjà et que l’AFNR tend à confirmer. À ce jour, un millier de sites radio sont activés, affirme l’intéressé. Et 2500 le seront en fin d’année. Et 6000 sites devront l’être pour couvrir 75% de la population à l’horizon 2015.
« Free Mobile est le premier opérateur à respecter ses obligations de couverture 3G dans les délais de la licence. Les trois opérateurs historiques n’ont respecté leurs obligations de couverture 3G qu’après mise en demeure et avec plusieurs années de retard, » se gausse Free.
Il conviendra de refaire le point dans quelques années, mais Free Mobile assure maintenir ses investissements pour déployer au plus vite son propre réseau afin d’atteindre l’indépendance le plus rapidement possible, gage de la rentabilité.
« Environ 400 millions d’euros ont été engagés à ce jour dans le déploiement du réseau mobile. À cette somme s’ajoutent 518 millions d’euros d’achat de fréquences. »
« Les investissements réseau vont bien sûr se poursuivre sur les années à venir pour atteindre un total cumulé d’un milliard d’euros environ en 2018« , anticipe l’entreprise.
(La suite page 2 : Free avoue tout de même plusieurs problèmes)