Free Mobile veut stopper la « campagne de dénigrement » contre son réseau
Après les évaluations techniques ARCEP – ANFR de son réseau, Free Mobile souhaite l’arrêt des polémiques perçues comme de l’acharnement. Tout en reconnaissant certains problèmes.
Les difficultés de Free Mobile à déployer ses antennes
« Free rencontre de grandes difficultés à accéder aux sites propriétés de certains opérateurs historiques qui multiplient les exigences techniques et économiques pour éviter l’accueil d’un concurrent » assure l’opérateur, mais aucun nom d’opérateur n’est cité.
Du coup, le réseau de Free est très clairsemé et n’offre pas un service continu sur son infrastructure à ses abonnés. Les zones à fort trafic, donc les plus denses, sont notamment difficiles à couvrir ajoute la filiale d’Iliad.
Mais les zones moins denses complètent intelligemment le réseau d’Orange. Une bonne occasion de capter les abonnés plus ou moins délaissés par la concurrence…
Le nouvel opérateur insiste également pour rappeler qu’il s’agit d’une couverture « outdoor » affichant un taux de réussite de 95%.
« La couverture ‘indoor’ est, à ce stade initial de déploiement, moins bonne et en conséquence, une large part du trafic ‘indoor’ est acheminée en itinérance« , indique le groupe.
Pour le « indoor » (intérieurs, tunnels, etc.), il faudra patienter. Elle sera surtout renforcée avec l’exploitation des fréquences dans la bande des 900 MHz qui ne seront disponibles qu’au 1er janvier 2013.
Enfin, sur la question des emplois, Free Mobile indique en avoir créé 1500 ces 12 derniers mois.
Cette hausse compensera-t-elle les licenciements que les opérateurs concurrents commencent à évoquer et qui risquent de s’accélérer après les élections présidentielles ?
Malgré ses menaces, Free Mobile fait néanmoins profil bas en cherchant à justifier le démarrage, que certains jugeront chaotique, de son service de téléphonie mobile.
Il n’en reste pas moins que le nouvel acteur se garde bien d’évoquer le choix de configuration de ses puces SIM qui, selon l’ANFR, tendent à privilégier le réseau de son partenaire d’itinérance plutôt que le sien.
Il est vrai qu’en la matière, Free n’avait aucune obligation…
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