French Tech Accélération : Bpifrance adoube Breega Capital pour suivre les start-up
Pour la première fois, le fonds French Tech Accélération injecte des fonds dans une société de capital-risque qui suit des start-up à fort potentiel de croissance.
Lancé en fin d’année dernière, le fonds French Tech Accélération injecte 11 millions d’euros dans la société de capital-risque Breega Capital dédiée aux start-up du numérique.
C’est la première fois que ce véhicule de financement spécial « accélération de start-up », associant la Caisse des Dépôts et Bpifrance, sert à alimenter un fonds d’investissement.
Créé en 2013 par trois entrepreneurs Internet et télécoms (Maximilien Bacot, Benoît Marrel et François Paulus), Breega Capital se présente comme le premier European Venture Capital Fund en France.
Cette souscription de la French Tech Accélération se concrétise par une prise de participation dans Breega Capital.
Elle alimente un véhicule de seed money (amorçage) Breega Capital Venture One, ce qui lui permet de se rapprocher de son objectif de taille de gestion (35 millions d’euros au compteur alors que le but est d’atteindre 40 millions d’euros).
Clic&Walk (crowd marketing), Solendro (e-commerce de sous-vêtements masculins), Nanolike (solution nanotechnologique de capteurs, Toulouse), Foodchéri (foodtech)…Quel est le point commun entre ces quatre start-up ?
Elle ont reçu le soutien financier de Breega Capital, qui a détecté un fort potentiel de croissance de leurs activités et on intégré un programme dédié post-investissement qui s’échelonne entre 12 et 18 mois.
Parmi les souscripteurs du fonds Breega figurent des entrepreneurs comme Jean-Luc Vaillant (cofondateur français de LinkedIn, beaucoup plus discret que Reid Hoffman) et Fred Potter (CEO de Netatmo).
Pour Bpifrance, Breega Capital dispose d’un profil en adéquation avec la vocation le fonds French Tech Accélération qui dispose d’une dotation globale de 200 millions d’euros : financer des structures professionnelles qui accompagnent les entreprises innovantes (apport en capital et accompagnement opérationnel).
En avril, c’est accélérateur lyonnais Axeleo qui avait bénéficié du soutien du fonds FFA lors d’une levée de 2,3 millions d’euros.
En juillet, c’était au tour d’Usine IO (espace parisien dans lequel les porteurs d’un projet peuvent venir réaliser des prototypes des produits qu’ils veulent réaliser) d’en bénéficier (moins d’un million d’euros investi).