La French Tech s’exporte à Londres. La bataille des capitales pour promouvoir les start-up se poursuit même si un vent de coopétition (entre collaboration et compétition) souffle.
Jeudi dernier, Emmanuel Macron et Axelle Lemaire, en charge du numérique au nom du gouvernement français, se sont déplacés dans la capitale britannique pour le lancement du French Tech Hub, en présence d’Ed Vaizey, ministre britannique délégué à la Culture et à l’Economie Numérique.
Tout comme celui de New ou de Tokyo, le French Tech Hub de Londres aura vocation à « fédérer la diaspora Tech française » et « d’offrir un point d’entrée simplifié aux start-up françaises qui cherchent à se développer à l’étranger ».
Cette manifestation a été soutenue par des entrepreneurs français installés sur place comme Bernard Liautaud, co-fondateur de Business Objects et membres de l’équipe d’investissement du fonds Balderton.
Cette initiative de promotion des start-up français au-delà des frontières rappellent les efforts fournis par le programme ReviensLeon (visant à promouvoir les start-up françaises qui veulent rapatrier des talents pour développer leurs activités) ou les sessions French Touch Conference (Newy York et bientôt Asie).
C’est de bonne guerre…De son côté, le gouvernement britannique fournit également des efforts pour convaincre les start-up de venir s’implanter outre-Manche à travers le programme Tech City UK.
Fair play : Ed Vaizey évoque sur Twitter la « collaboration fantastique entre la Tech en France et au Royaume-Uni. Mais il ne faut pas oublier la guerre entre Paris et Londres pour attirer la crème des start-up, en particulier dans le segment de la FinTech.
Ce French Tech Hub « va être très important », estime Emmanuel Macron, parce que c’est le moyen pour « connecter l’écosystème d’entrepreneurs, d’innovateurs français à Londres avec notre écosystème en France », selon l’AFP. Le ministre de l’économie est également revenu sur l’actualité portant sur la campagne Brexit qui a démarré officiellement outre-Manche. A travers une consultation nationale, la population britannique va devoir prendre position sur une sortie de l’Union européenne ou un maintien de sa position. Emmanuel Macron évoque un « danger relatif » car es entreprises françaises présentes au Royaume-Uni bénéficient souvent de « deux implantations ». Tout en poursuivant : « Ce qui est sûr, c’est que ça ne facilitera pas le développement de ces entreprises (…) et que ça aura un coût plus ou moins important selon leurs modèles d’affaire et selon l’intensité des relations qu’il y a entre les deux pays. »
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