French Touch Conference : un jour j’irai à New York avec ma start-up
French Touch : des centaines d’entrepreneurs français ont affiché à New York leur ambition de conquête dans le numérique. Avec le soutien de 2 membres du gouvernement.
La French Touch Conference s’achève à New York. Point d’orgue des manifestations French Tech organisées dans l’Hexagone tout au long du mois de juin.
Dans le cadre d’un voyage qui s’est étalé sur trois jours aux Etats-Unis, Axelle Lemaire, Secrétaire d’Etat au Numérique, s’est rendue vendredi après-midi sur place pour soutenir l’écoystème de start-up de l’Hexagone venues promouvoir leur savoir-faire aux USA.
« C’est le symbole de l’union et de la solidarité des acteurs de la French Tech », déclare Gaël Duval, le coordinateur de la French Touch Conference.
Le pitch de la session, qui a réuni un panel de 300 entrepreneurs, est bien rodé : « La French Tech part à la rencontre de l’écosystème tech new yorkais » (50 entrepreneurs et capitaux-risqueurs français face à 30 CEO et investisseurs américains).
Selon ses promoteurs, c’est une manière également de clouer le bec au French bashing visant à dénigrer la France et son présumée manque d’attractivité pour les développements numériques qui se propagent (parfois avec une mauvaise foi avérée) via la presse internationale.
Comment mettre en avant la touche française en matière d’innovation et d’entreprenariat ? Le plus emblématique des succès France – USA était présent à ce rendez-vous. Jean-Baptiste Rudelle, P-DG de Criteo (ciblage publicitaire), dispose d’un regard d’observateur intéressant.
Sa société est bien implantée aux Etats-Unis et cotée au Nasdaq mais la France demeure la terre d’accueil pour son pôle de développement grâce au mécanisme de crédit impôt recherche, note L’Usine Digitale.
Un autre entrepreneur comme Ludovic Le Moan, P-DG de Sigfox (opérateur dans l’Internet des objets), a apporté son témoignage de Frenchy à la conquête du monde.
Sans oublier les Etats-Unis : sa société participe avec le comté de Montgomery (Maryland) à un projet d’installation de réseaux de sécurité-alerte automatisés pour protéger des résidents en situation de vulnérabilité.
Ce projet SCALE (acronyme de Safe Community Alert Network) est parrainé par un comité d’innovation présidentiel de la Maison Blanche et par l’Institut National d’Innovation américain (NIST).
La veille, Fleur Pellerin, la réelle instigatrice du mouvement French Tech qui a changé de portefeuille ministérielle (du numérique au commerce international), a également fait le déplacement à New York à cette occasion.
Désormais rattachée au ministère des Affaires étrangères, elle compte s’appuyer sur « toutes les forces diplomatiques françaises à l’international pour accompagner les jeunes pousses françaises dans la conquête du numérique ».
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