Fujitsu : le salut des disques durs passe par le Thin Provisioning

Fujitsu entrevoit en la technologie Thin Provisioning une réponse adéquate aux problématiques de coût et de maintenance que soulève le stockage d’entreprise.

L’explosion des données et la hausse des prix des disques magnétiques après les inondations en Thaïlande ont redéfini les cartes d’un marché que l’ébullition avait porté à des sommets jugés pernicieux pour les constructeurs.

Jusqu’aux entreprises, sans cesse plus demandeuses, s’étaient accoutumées à cette accessibilité tarifaire (quelques centimes du gigaoctet) qui contrariait d’autant la percée du SSD.

L’année 2012 abordée sous d’autres auspices, le Thin Provisioning s’impose comme l’un des antidotes à la raréfaction subite des disques durs ainsi qu’à la soudaine flambée des prix en vigueur.

L’artifice consiste à virtualiser les ressources à disposition pour en orchestrer une gestion logique plus à propos et les redistribuer à tout serveur, indépendamment de l’infrastructure réseau physique, sans requérir davantage d’administration.

A contre-courant de la conception traditionnelle, qui implique l’attribution de pools de stockage à une machine donnée, les blocs sont alloués séparément, à la demande. A la clé, des gains substantiels « de l’ordre de 50% d’espace récupéré« , à en croire Fujitsu.

L’utilisation des ressources matérielles ainsi optimisée, les coûts d’acquisition diminuent et avec eux, le budget dédié à la maintenance.

La consommation électrique s’en ressent également. Un autre argument de poids pour renforcer la compétitivité des disques durs face à la mémoire flash.

Pour appuyer sa démarche, Fujitsu orchestre un rabais tarifaire sur le Thin Provisioning proposé en guise d’option au catalogue de ses disques Eternus DX : à 750 euros HT jusqu’au 15 mai, l’ensemble se veut rentable sur le long terme.

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