En l’espace de quelques semaines, Fundimmo aura communiqué à deux reprises sur un montant de 800 000 euros.
C’est d’abord la somme recherchée par les promoteurs d’un projet que la société de financement participatif en immobilier prévoit d’ouvrir sous peu aux investisseurs : « Les Jardins de Thérésius », qui consiste en la construction, à Saint-Laurent-du-Var (Alpes-Maritimes), d’un immeuble de 40 logements et d’un lot commercial.
C’est aussi le montant d’une levée de fonds que Fundimmo boucle auprès de professionnels de l’immobilier et de « trois business angels » à l’identité non spécifiée.
Ce tour d’amorçage est également souscrit par deux des cofondateurs de la start-up parisienne : Jérémie Benmoussa (directeur général depuis le mois de mars) et Stéphane Bombon (président via sa société Axtom, dédiée au montage et au développement d’opérations immobilières).
Immatriculé en qualité de Conseiller en investissement participatif, Fundimmo avait véritablement lancé son activité fin 2015. Depuis lors, une vingtaine de programmes immobiliers ont été financés, pour un montant global d’environ 6 millions d’euros.
Ces opérations* concernent aussi bien des logements que des commerces, des bureaux, de la logistique ou encore de l’aménagement du territoire. Elles ont en commun d’avoir obtenu les autorisations administratives et d’en être à un niveau avancé de commercialisation (au minimum 40 à 50 % réservés, comme Jérémie Benmoussa et Stéphane Bombon l’ont expliqué à radio-immo).
« Les Jardins de Thérésius » en est un exemple : les 40 logements ont déjà été vendus en bloc à des bailleurs sociaux.
Pour les promoteurs, le recours au crowdfunding permet de compléter l’apport en fonds propres demandé par les banques. Mais aussi de refinancer une partie des fonds propres déjà investis, afin de pouvoir se lancer dans d’autres opérations.
Les investisseurs sont aussi bien des particuliers que des entreprises. Ils se comptent généralement par dizaines pour un projet, avec des tickets moyens de quelques milliers d’euros.
Pour lever des fonds, le promoteur crée une société de projet ; le plus souvent une SCCV (société civile de construction vente). Fundimmo acquiert alors, par l’intermédiaire d’une holding ad hoc, une part sociale de cette société, pour lui octroyer par avance un compte courant d’associé.
Ce modèle permet de limiter la responsabilité des investisseurs, selon la start-up, qui se rémunère en prélevant 8 % des sommes levées.
Pour les investisseurs, le crowdfunding immobilier, en tant que placement obligataire, est soumis à une fiscalité dite « classique » : 15,5 % de prélèvements sociaux et 24 % de prélèvements fiscaux.
Fundimmo vise les 30 opérations financées en 2017. Dans cette optique, la présence commerciale en région sera renforcée. Il est, par ailleurs, question de lancer un programme de roadshow pour se rapprocher des promoteurs et des investisseurs.
* Certains promoteurs ont déjà sollicité plusieurs fois Fundimmo. Notamment la société Stempniak, pour des projets d’aménagement de terrains dans le Pas-de-Calais.
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