Futur en Seine : Cap Digital met les prototypes en vitrine
Une douzaine de projets parmi ceux exposés à Futur en Seine sont des prototypes sélectionnés dans le cadre d’un appel à projets porté par Cap Digital.
Cette année encore, Futur en Seine portera la marque de Cap Digital.
Le pôle de compétitivité spécialisé dans le numérique est à l’origine de ce festival de l’innovation, dont la 7e édition se déroulera du 9 au 19 juin 2016 dans toute l’Île-de-France.
Le centre névralgique de l’événement sera établi au cœur de Paris, entre le Carreau du Temple, la Gaîté lyrique, le Conservatoire national des arts et métiers, la mairie du IIIe arrondissement, le NUMA et la Maison du Bitcoin.
Près de 180 projets s’y exposeront, dont une quinzaine de lauréats de l’appel à projets « Prototypes Technologiques » financé par la Région Île-de-France… avec le soutien de Cap Digital.
Cette mise en avant dans le cadre de Futur en Seine s’assortit d’un financement à hauteur maximum de 100 000 euros sous la forme de subventions.
Espoirs franciliens
Les projets sélectionnés devaient s’inscrire dans l’une des trois thématiques éligibles : quotidien responsable (climat, énergie, mobilité, économie du partage…), sport connecté (traitement de la donnée pour améliorer la performance physique, fonctions dématérialisées…) et santé/bien-être (interopérabilité des systèmes d’information et des capteurs communicants, interfaces homme-machine…).
Les PME, ETI, associations et organismes de recherche candidats devaient par ailleurs être domicilié en Île-de-France, que ce soit au niveau de leur siège social ou d’un établissement secondaire de R&D.
Il leur fallait également, en plus de justifier d’au moins un an d’exercice comptable, être membre d’un des pôles de compétitivité associés à la démarche. En l’occurrence, outre Cap Digital, Advancity, Astech, Medicen, Finance Innovation, Mov’eo ou Systematic.
Samsung veille
À l’issue du dépôt des candidatures au printemps 2015 (voir le compte rendu de la réunion d’information organisée à cette occasion ; document PDF, 21 pages), douze projets ont été retenus. Les prototypes ont été développés à partir du mois d’octobre.
Certains ont pu se rapprocher de grands groupes, à l’image de Santech. La start-up fondée en 2012 et qui compte aujourd’hui 35 salariés présentera, en partenariat avec Samsung, son application de prévention offrant aux utilisateurs en situation de surpoids un accompagnement personnalisé dans quatre domaines : alimentation, activité physique, corps et hygiène de vie.
Baptisé Boddy, cet assistant personnel est commercialisé auprès des mutuelles et des entreprises, qui peuvent l’exploiter en marque blanche comme un « carnet de santé intelligent ».
Les données peuvent être saisies manuellement, mais aussi recueillies par des objets connectés reliés à la plate-forme Artik de Samsung. Elles sont ensuite interprétées par des algorithmes développés en collaboration avec des professionnels du secteur médical.
La vitrine Futur en Seine
Dans le domaine de la santé, on relèvera aussi Biody-TNG de BBRC (objet connecté pour le check-up corporel) et Heliosense de WB Technologies (dispositif textile connecté pour le suivi de l’exposition aux UV).
Sur la partie « quotidien responsable », Cap Digital a retenu Alert System de Fluidion (cartographier des indices de contamination microbiologique avec des capteurs connectés) et Frogbox de Watchfrog (suivi du traitement des eaux usées via des larves de poisson ou amphibiens).
Dans la même thématique, on trouve ImmerCité d’Intuit’Art (dispositif de médiation immersif pour la ville durable, l’aménagement urbain et la représentation du territoire en réalité augmentée), OùRéparer.com (outil de data visualisation participatif sur la réparation des objets), Sign360 de MocapLab (application mobile pour la découverte de la langue des signes via un avatar 3D) et le robot de surveillance mobile d’Intelligence Power Group.
Georacing AM de Trimaran (app mobile pour l’organisation et le suivi de courses) entre dans la catégorie sport, tout comme Immersive Coach de Scale-1 Portal (salle de coaching en réalité virtuelle) et Ultra Pitch Performance de Natural Grass (méthodologie d’évaluation des terrains axée sur la réaction mécanique du sol et ses conséquences sur le comportement musculo-tendineux du sportif).
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