« Nous réaffirmons notre engagement à tenter d’identifier et de supprimer, dans les législations actuelles, les barrières potentielles à la diffusion des technologies de conduite connectée et autonome ».
Ces propos figurent dans la déclaration commune publiée à l’issue de la réunion tenue les 21 et 22 juin derniers à Cagliari (Italie) entre les ministres des Transports du G7.
Les discussions menées dans ce cadre étaient centrées sur la « valeur sociale des infrastructures » portant les nouvelles mobilités, en termes d’accès à la santé, à l’éducation, à l’emploi, à la culture…
Représentée notamment par Nora Susbielle, chef du bureau de la politique de l’environnement à la Direction générale des infrastructures de transport et de la mer, la France a pu aborder le projet – controversé – de l’A65 (autoroute de Gascogne) destiné à favoriser l’accessibilité aux zones située entre Pau et Bordeaux.
Tandis que l’Allemagne et le Royaume-Uni ont évoqué des cas d’exploitation de données, que les États-Unis se sont arrêtés sur les questions de tarification dynamique et que l’Italie a présenté un modèle de gyropode à usage médical, le Canada a choisi l’exemple de Stratford.
Cette ville de l’Ontario a accueilli, en 2016, le premier centre d’expérimentation de véhicules autonomes au Canada, fruit d’un partenariat entre QNX (BlackBerry), Renesas et l’université de Waterloo. Elle est revenue, entre autres, sur la mise en place d’un réseau fibre, sur l’installation d’un réseau de communication courte distance et sur les projets d’usine de batteries au lithium.
En matière de conduite autonome, le G7 affirme que la confiance des utilisateurs finaux dépendra essentiellement des garanties en matière de cybersécurité et de protection des données. Aussi les constructeurs, opérateurs et fournisseurs de services de transport sont-ils encouragés à suivre strictement les règles en vigueur.
Il leur est également demandé de s’accorder sur la mesure dans laquelle les données nécessaires au développement d’applications et de services de mobilité pourraient être mises à disposition dans l’optique d’améliorer les conditions de trafic et de sécurité.
Le G7 en appelle également au Forum mondial pour l’harmonisation des réglementations sur les véhicules (WP.29). Au groupe de travail rattaché à la Commission économique des Nations unies pour l’Europe (UNECE), il est recommandé de définir des « principes techniques fondamentaux », dont les indices de performances et les procédures de tests appropriés pour « démontrer l’efficacité de ces technologies [sous-entendu, la conduite autonome, ndlr] ».
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