Les liens se resserrent entre GAFA et constructeurs automobiles.
Du côté de Google, on a trouvé un nouveau point d’ancrage dans cet univers : l’alliance Renault-Nissan-Mitsubishi.
Le groupement revendique 10,6 millions de véhicules vendus en 2017*. Il s’est engagé, d’après le Wall Street Journal, à développer la prochaine génération de ses systèmes d’infodivertissement sur la base d’Android, pour une commercialisation à l’horizon 2021.
En termes de parc installé, on est loin d’un marché comme celui des smartphones (342 millions d’unités livrées au 2e trimestre 2018, selon IDC ; 374 millions à en croire Gartner, dont plus des trois quarts sous Android).
Les perspectives sont tout autres sous l’angle des modèles économiques qu’explorent actuellement les constructeurs automobiles. D’autant plus que Google aurait négocié le droit d’exploiter, sous réserve d’obtenir le consentement des utilisateurs, les données que produiront ses applications intégrées aux tableaux de bord.
Les premières passerelles avec les constructeurs automobiles remontent aux années 2000, à l’image d’un partenariat pour l’intégration de Google Earth dans des véhicules Audi.
L’année 2014 avait été riche en annonces, entre la mise sur pied de l’Open Automotive Alliance (sur le modèle de l’Open Handset Alliance enclenchée en 2007 avec les constructeurs de smartphones) et le lancement d’Android Auto.
Ce dernier permettait, à l’origine, de dupliquer l’écran du smartphone sur celui de la voiture. Depuis fin 2016, il ne nécessite plus d’affichage déporté.
L’étape suivante a consisté à couper le cordon entre smartphone et tableau de bord. Android est, dans ce cadre, proposé comme une brique de base pour les systèmes d’infodivertissement, le constructeur étant – en théorie – laissé maître d’œuvre sur l’interface finale.
IHS Markit estime qu’au niveau mondial, 19 % des systèmes d’infodivertissement « contiennent de l’Android ».
Audi est dans la boucle, entre autres avec son Q8 Sport. Le constructeur allemand a aussi des atomes crochus avec une autre multinationale du numérique : Amazon.
Les liens se sont tissés autour du SUV 100 % électrique e-tron, dévoilé lundi à San Francisco.
La commercialisation du véhicule doit démarrer à la mi-2019 aux États-Unis, avec un ticket d’entrée à 75 000 dollars et une capacité de production initiale de 200 exemplaires par jour.
Ses acquéreurs pourront recourir à Amazon Home Services pour se faire livrer une borne de recharge et solliciter un installateur à domicile. Une solution de complément au réseau que doit déployer Electrify America, entité du groupe Volkswagen (500 stations sont prévues sur le territoire américain à l’été 2019).
* Soit environ un véhicule particulier sur huit à l’échelle mondiale, d’après les données compilées par Statista.
Crédit photo : five til noon via VisualHunt / CC BY-NC-SA
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