C’est un euphémisme : l’image de Samsung s’est écornée avec l’échec commercial du Galaxy Note 7 sur fond de risque de sécurité pour les consommateurs (surchauffe du terminal). La firme sud-coréenne va tenter de rebondir avec la sortie du Galaxy S8 attendue l’an prochain.
Mais, avant de fermer ce désastreux chapitre, Samsung tente de réhabiliter son image aux Etats-Unis.
C’est inédit dans l’histoire de Samsung : le fabricant de smartphones s’est offert une pleine page dans trois quotidiens de références pour présenter ses plus plates excuses et jouer la carte de la transparence. Si possible.
La tribune, signée de Gregory Lee (CEO de Samsung Electronics pour l’Amérique du Nord) a été publiée lundi dans le Wall Street Journal, le New York Times et le Washington Post.
Samsung explique vouloir éclaircir les raisons techniques à la source de la surchauffe. Les tribunes ne sont donc qu’un préambule dans le processus de reconquête de la confiance des consommateurs. Ces derniers voudront être certains que Samsung a identifié avec certitude la ou les causes du problème.
«Un des principes important de notre mission est d’offrir la meilleure sécurité et qualité. Récemment, nous avons échoué dans cette promesse. Pour cela, nous sommes vraiment désolés, » peut-on ainsi lire.
« Nous allons réexaminer tous les aspects du dispositif, y compris tout le matériel, les logiciels, la fabrication et la structure globale de la batterie. Nous allons avancer le plus rapidement possible, mais nous allons prendre le temps nécessaire pour obtenir les bonnes réponses. »
Vous pouvez avoir un aperçu de la tribune diffusée dans la presse écrite via ce tweet :
Lancé en août, le Galaxy Note 7 était alors le tout dernier flagship de la marque asiatique. Mais, des problèmes techniques conduisaient à une surchauffe et potentiellement à la combustion de sa batterie.
Samsung avait alors procédé au rappel de millions d’unités début septembre. Mais, la firme coréenne a finalement stoppé nette la production un mois plus tard après que les smartphones de remplacement aient montré les mêmes symptômes.
La semaine dernière, Samsung expliquait que 85% de tous les appareils livrés avaient été rappelés. Pour les 15% restant, Samsung limite leur charge, de manière logicielle, à 60%. Une manière de minimiser les risques et de forcer les consommateurs à renvoyer leur terminal défectueux.
La contribution aborde juste le dysfonctionnement du Galaxy Note 7. Mais il ne faut pas oublier les problèmes rencontrés avec des machines à laver de dernière génération estampillées Samsung.
Il a en effet été découvert que sur 34 modèles, représentant 2,8 millions de machines, le tambour pouvait se détacher du châssis, avec tous les risques que cela représente. Neuf personnes ont d’ailleurs été blessées et et Samsung aurait déjà reçu 700 notifications de dysfonctionnement.
(Crédit photo : @Samsung)
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