Galaxy S5 : un smartphone commercialement précoce selon Samsung
A la faveur d’un lancement commercial porté, dans 150 pays en simultané, par une campagne publicitaire multisupport, le Galaxy S5, disponible depuis le 11 avril dernier, s’est vendu à 10 millions d’exemplaires.
Produit phare de Samsung sur le marché des smartphones, le Galaxy S5 aurait franchi la barre des 10 millions d’unités écoulées vingt-cinq jours après son lancement commercial.
Bien qu’il s’agisse là du nombre d’exemplaires expédiés aux distributeurs et non des ventes réalisées auprès des consommateurs finaux, cette première tendance suffit à illustrer le potentiel du produit… et la confiance que lui témoignent les revendeurs. A titre comparatif, le Galaxy S4, lancé le 26 avril 2013, avait mis un peu plus d’un mois pour franchir la barre des 10 millions d’exemplaires. Il détrônait le record de précocité établi un an auparavant par le Galaxy S3, qui avait atteint ce seuil au bout de 50 jours.
Reflet d’une stratégie axée sur la puissance marketing, l’adoption du smartphone va crescendo, de génération en génération. Mais malgré ce démarrage sans précédent, Samsung reste prudent sur ses objectifs de vente. Plus encore après la relative déconvenue du Galaxy S4 : l’effet « tout beau, tout neuf » qui avait accompagné les premières semaines de commercialisation était rapidement retombé, corroborant les signes de saturation entrevus sur certains marchés… et la tendance du vieillissant Galaxy S3 à cannibaliser les ventes de son successeur.
En tenant compte des 10 millions de S5 revendiqués par Samsung, la gamme Galaxy S a généré, tous modèles confondus, plus de 170 millions de ventes en un peu moins de quatre ans : 25 millions de Galaxy S (lancé en juin 2010), 40 millions pour le S2 (avril 2011), plus de 60 millions de S3 (mai 2012) et 40 millions de S4 (avril 2013).
Au-delà de la fructueuse série S, Samsung mise sur la gamme Galaxy dans son ensemble. Et sur un catalogue qui compte une cinquantaine de smartphones, avec certaines variantes en fonction des marchés d’implantation. Pas un mot, en revanche, sur la montre connectée Galaxy Gear, dont la deuxième génération, lancée parallèlement au Galaxy S5, se fait discrète sur un segment encore naissant des vêtements et accessoires intelligents (« wearable technologies »). Avec le bracelet fitness Gear Fit, ce nouveau type de périphérique, mi-autonome, mi-dépendant d’un smartphone, semble devoir constituer, sur le long terme, un levier de croissance primordial pour Samsung, qui commence une baisse de la demande en smartphones haut de gamme.
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Crédit photos : Samsung