Générations Android : l’été indien de Jelly Bean
La dernière édition du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs dénote une adoption croissante des dernières versions d’Android (‘Jelly Bean’ 4.1, 4.2 et 4.3).
La fragmentation qui règne dans l’écosystème Android s’estompe progressivement, comme en témoigne la dernière occurrence du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs.
Établies à partir d’une analyse des connexions au Play Store entre le 26 septembre et le 2 octobre, ces estimations restent approximatives, mais suffisent à refléter la transition qui s’opère – et s’accélère – vers les dernières moutures de l’OS.
Avec à son actif 36,5% des terminaux en circulation (-0,1 point en un mois), ‘Jelly Bean’ 4.1 se stabilise, ouvrant la voie aux versions ultérieures, essentiellement grâce au déploiement de mises à jour.
‘Jelly Bean’ 4.2 est ainsi annoncé à 10,6% de pénétration (+2,1 points).
Son successeur (4.3), révélé au mois de mai lors de l’événement Google I/O, apparaît pour la première fois dans le classement, installé sur 1,5% des terminaux recensés.
Dynamique contraire pour Android ‘Ice Cream Sandwich’ (4.0), dont le repli se confirme : 20,6% du marché, contre 21,7% début septembre, 22,5% début août, 23,3% début juillet… et 27,5% en juin.
En toile de fond, ‘Gingerbread’ (2.3) voit son édifice se déliter : encore installée sur 28,5% des appareils passés au radar du Play Store, il perd tout de même 2,2 points en un mois. Et plus de 25 en un an, sur un rythme régulier.
Si ‘Honeycomb’ (3.x) subsiste avec une proportion anecdotique de 0,1% du marché, ne demeure, en queue de classement, que ‘FroYo’ (2.2), lui aussi en retrait, s’arrogeant 2,2% du plateau (-0,2 point).
Rappelons que les versions antérieures (‘Donut’ 1.6 et ‘Eclair’ 2.2) ont été évincées du palmarès en septembre, faute d’une compatibilité avec la dernière version du Play Store.
Quoique encore inachevée, cette harmonisation va permettre aux développeurs de réorienter leur réflexion sur une autre fragmentation : celle des tailles et des résolutions d’écran, à mesure que les constructeurs déclinent leur offre entre smartphones et tablettes.
Il convient néanmoins de souligner que l’hétérogénéité de l’univers Android serait certainement plus marquée si Google n’avait pas modifié, en avril 2013, ses méthodes de calcul.
Ne sont désormais prises en compte que les interactions « volontaires » avec le Play Store ; en d’autres termes, les visites réalisées à l’initiative de l’utilisateur et non pas les interactions passives comme les mises à jour.
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Crédit photo : android.com