Générations Android : Gingerbread passe le témoin
La dernière occurrence du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs suggère un sursaut dans l’adoption d’Android « Jelly Bean » (4.1 et 4.2), qui peuple désormais plus de terminaux que la version 2.3 « Gingerbread ».
Dressée à partir d’une analyse des connexions au Play Store entre le 25 juin et le 8 juillet, la dernière occurrence du baromètre mensuel que Google destine à la communauté des développeurs reflète la prise de pouvoir des dernières versions d’Android (« Jelly Bean » 4.1 et 4.2).
Avec à son actif 32,3% des terminaux en circulation (+3,2 points en un mois), la mouture 4.1 suit une dynamique contraire à celle de son prédécesseur « Ice Cream Sandwich » (4.0), dont le repli se confirme : 23,3% du marché, contre 27,5% au pointage réalisé début juin.
Ce recul bénéficie, en parallèle, au dernier-né « Jelly Bean » 4.2, annoncé à 5,6% de pénétration (+1,6 point).
Mais la transition s’accélère surtout vis-à-vis de « Gingerbread » (2.3), dont l’édifice, quoique encore solide à 34,1% de la masse, se délite inéluctablement : c’est 2,3 points de perdus en un mois… et plus de 25 en un an, sur un rythme constant.
En queue de classement, « Honeycomb » (3.x) en est réduit à la même proportion que son aïeul « Donut » (1.6) : 0,1% du marché. La version 1.5 « Cupcake » est quant à elle définitivement rayée des tablettes.
En aparté, « Froyo » (2.2) et « Eclair » (2.1) ne peuplent plus, à eux deux, que 4,5% des terminaux en circulation (3,4% pour le premier).
Bien qu’encore inachevée, cette harmonisation d’Android va permettre aux développeurs de porter leurs efforts sur une autre fragmentation : celle des tailles et des résolutions d’écran.
En témoigne la dernière génération des produits Google Nexus, qui partagent le même système d’exploitation, mais avec des diagonales de 4, 7 et 10 pouces.
Même constat chez Sony, dont le smartphone et la tablette Xperia Z partagent design, processeur quadricoeur Qualcomm Snapdragon… et système d’exploitation Android 4.1.
A noter toutefois que le déclin des plus anciennes versions de l’OS serait moins fulgurant si Google, attaché à refléter l’homogénéité d’un univers dont Apple dénonce ouvertement la fragmentation, n’avait pas récemment modifié ses méthodes de calcul.
Les connexions au Play Store constituent toujours l’élément de mesure, mais seules les visites à l’initiative des utilisateurs finaux sont prises en compte : les interactions considérées passives – typiquement, les mises à jour en arrière-plan – sont exclues.
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Crédit illustration : android.com