Générations Android : Jelly Bean qui monte…
La dernière occurrence du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs confirme la montée en puissance d’Android ‘Jelly Bean’ (4.1 et 4.2), qui peuple désormais deux fois plus de terminaux que la version 4.0 ‘Ice Cream Sandwich’.
Établie à partir d’une analyse des connexions au Play Store entre le 29 août et le 4 septembre, la dernière édition du baromètre mensuel que Google destine aux développeurs confirme la prise de pouvoir des dernières versions d’Android (‘Jelly Bean’ 4.1 et 4.2).
Avec à son actif 36,6% des terminaux en circulation (+2,6 points en un mois), la mouture 4.1 suit une dynamique contraire à celle de son prédécesseur ‘Ice Cream Sandwich’ (4.0), dont le repli se confirme : 21,7% du marché, contre 22,5% début août, 23,3% début juillet… et 27,5% en juin.
Comme entrevu depuis plusieurs mois, ce recul bénéficie, en parallèle, à ‘Jelly Bean’ 4.2, désormais annoncé à 8,5% de pénétration (+2%), essentiellement grâce au déploiement de mises à jour.
Son successeur (4.3), révélé au mois de mai lors de l’événement Google I/O, ne figure pas encore dans le classement.
En toile de fond, ‘Gingerbread’ (2.3) voit son édifice se déliter : encore recensé sur 30,7% des appareils passés au radar du Play Store, il perd tout de même 2,4 points en un mois. Et plus de 25 en un an, sur un rythme régulier.
En queue de classement, ‘Honeycomb’ (3.x) se maintient, comme depuis le mois de juin, à 0,1% du marché, après avoir été brièvement éjecté en mai.
Si la version 1.5 ‘Cupcake’ avait été définitivement rayée des tablettes voici deux mois, ‘Donut’ (1.6) et ‘Eclair’ 2.1 subsistaient, peuplant à eux deux environ 4% du parc installé.
Les voici évincés du palmarès, faute d’une compatibilité avec la dernière version du Play Store, à partir de laquelle sont réalisées les mesures.
Seul demeure ‘FroYo’ 2.2, lui aussi en recul, s’arrogeant 2,4% du plateau (-0,1 point).
Cette harmonisation autour des dernières versions d’Android va permettre aux développeurs de réorienter leur réflexion sur une autre fragmentation : celle des tailles et des résolutions d’écran, à mesure que les constructeurs déclinent leur offre entre smartphones et tablettes.
A noter toutefois que l’hétérogénéité de l’univers Android serait certainement plus marquée si Google n’avait pas modifié, au mois d’avril, ses indices de mesure.
La méthode de calcul ne se base effectivement plus que sur les interactions « volontaires » avec le Play Store ; en d’autres termes, les visites réalisées à l’initiative de l’utilisateur et non pas les interactions passives comme les mises à jour.
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